Titre original | Interventions |
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Genre | Série médicale |
Création | Jean-Yves Pitoun |
Production |
Franck Calderon Isabelle Degeorges |
Acteurs principaux |
Anthony Delon Michael Massee Fanny Cottençon Clémence Thioly Marius Colucci |
Musique | Romain Paillot |
Pays d'origine | France |
Chaîne d'origine | TF1 |
Nb. de saisons | 1 |
Nb. d'épisodes | 6 |
Durée | 52 minutes |
Diff. originale | – |
Site web | https://www.tf1.fr/interventions/ |
Interventions est une série télévisée médicale française créée par Jean-Yves Pitoun et diffusée du 24 novembre au sur TF1.
En Belgique, la série est diffusée du 19 au sur La Une[1] ; et en Suisse, du 4 au sur RTS Un[2].
Romain Lucas est un enfant de la DDASS, élevé de foyers en familles d'accueil. Aujourd'hui il est chirurgien en gynécologie obstétrique dans un hôpital parisien. Il ne fonctionne qu'à l'instinct, ne se laissant guider que par sa propre logique, bafouant toutes les valeurs et règles établies.
Inspiré par les bonnes audiences de Grey's Anatomy, TF1 décide de se réessayer à la série médicale après son échec cuisant de 2007 avec L'Hôpital[3].
Pour les producteurs et le réalisateur, Anthony Delon est le meilleur choix pour le rôle du Dr Lucas. Ce que pense également l'intéressé, il partage de nombreux points avec son personnage : tous deux ont grandi loin de leurs parents (famille d'accueil pour l'un, pension pour l'autre), et Delon a eu l'envie de devenir chirurgien comme son personnage lorsqu'il était enfant. Pour préparer son rôle, Anthony Delon a effectué un stage d'interne de plusieurs jours avec le docteur Olivier Ami et a été témoin de véritables opérations[4].
Début 2014, on apprend que Charlotte Gaccio, fille de Michèle Bernier et Bruno Gaccio, a intégré le casting pour jouer une mère râleuse mais que finalement elle obtient le rôle récurrent d'une aide soignante[5].
Le réalisateur Éric Summer est confiant sur la série et prépare déjà une deuxième saison[6].
La saison 1 a été tournée d' à février 2014 dans les anciens locaux de l'hôpital de Cognac, fermé depuis le printemps précédent. La production a pu profiter de 2 400 mètres carrés composé des urgences, de la maternité et même de la chapelle de l'ancien établissement. Les scènes extérieurs ont été tournés à l'hôpital Tenon, dans le 20e arrondissement de Paris, où se déroule la série[7].
Les audiences du lancement de la série sont assez décevantes. Les deux premiers épisodes réunissent 3,9 millions de téléspectateurs, soit 16 % de part d'audience, loin derrière les 5,6 millions de curieux (21,9 % de pda) devant Camping Paradis la semaine précédente. Le premier épisode fait un pic à 4,1 millions de téléspectateurs (14,9 % de pda), ne se plaçant que deuxième derrière Castle de France 2 et ses 5,1 millions de curieux (18,4 % de pda), un flop pour TF1 qui ne commandera pas de deuxième saison[8].
La série obtient une note de 2,7 sur cinq sur Allociné pour 38 notes dont 9 critiques.
Pour Pierre Langlais de Télérama, la série comporte tous les éléments d'une série médicale : beaucoup d'émotion, des cas médicaux complexes, de l'humour, un « symbole viril »... L'ensemble parait donc très formaté, n'apportant rien de nouveau, avec un Anthony Delon « manquant sérieusement de charisme ». Selon lui, ce n'est pourtant pas ce que TF1 a fait de pire, et les audiences devraient être au rendez-vous[9].
Pour Télé Loisirs, le premier épisode comporte certes « quelques maladresses » mais au contraire l'interprétation d'Anthony Delon est convaincante. La rédaction lui attribue une note de 4/5[10]. En général, les programmes télé ont été plutôt séduits par cette nouvelle fiction, notamment grâce à Anthony Delon[11].
Du côté des médecins, Michel Cymes fait part de son « effarement médical », critiquant un cumul des casquettes du personnage principal (chirurgien gynécologique/obstétricien/pédiatre) absurde[12]. Le Dr Gérald Kierzek parle de multiples erreurs, s'étonne de l'utilisation d'un jargon médical anglo-saxon et non français, et se plaint du fait que les médecins exercent des spécialités qui ne sont pas les leurs (un patient est trépané par une gynécologue). Il conclut à un « ramassis de mauvais clichés » et un « vernis médical », bien loin des séries plus réalistes américaines telles que Dr House, Urgences et Grey's Anatomy[13].