Jacques est issu du latin Iacobus, emprunté au grec Iakôbos, de Iacôb, transcription de l'hébreu Ya'aqov. Il signifie traditionnellement « celui qui talonne » et par extension « celui qui supplante », par dérivation du mot 'aqev « talon »[1].
La signification de ce nom trouve son origine dans l'épisode de la naissance de Jacob, dans l'Ancien Testament : Son frère Ésaü naquit le premier, « (Jacob) sortit aussitôt, et il tenait de sa main le pied de son frère. C'est pourquoi il fut nommé Jacob » (Genèse, XXV, 25)[2].
Jacques est répandu dans la France du Moyen-Âge, surtout à partir du XIIIe siècle, et le reste jusqu'au XIXe siècle. En faveur jusqu'aux années 1960, il est abandonné par la suite. Il devient rare après 1990[3].
Le nom commun dérive, en principe, du prénom. Parfois, les deux variantes orthographiques (avec ou sans majuscule) existent.
Le mot jacques est un sobriquet donné anciennement aux paysans par les nobles et les bourgeois (d'où l'expression « faire le jacques »). Il est parfois écrit avec une majuscule[réf. nécessaire].
Le mot jacques désignait aussi les paysans révoltés lors de jacqueries et notamment les partisans de Jacques Bonhomme (de son vrai nom Guillaume Caillet) au XIVe siècle. Il y a toujours un « s », même au singulier[réf. nécessaire].