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(à 86 ans) 8e arrondissement de Paris |
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Française |
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Jacques Perrin de Brichambaut (né le à Paris et mort le dans la même ville[1]) est un ornithologue français.
Né le à Paris, Jacques Perrin de Brichambaut est un ornithologue français. Après des études de droit et de sciences politiques, il se spécialise dans les études de marché. Engagé volontaire en 1944, il est grièvement blessé près du Lac de Constance et reçoit la médaille militaire et la croix de guerre 1939-1945.
Passionné très tôt par l’ornithologie, il fonde avec Michel Deramond une cellule d’études ornithologiques dans l’Oise. Il ne cessera dès lors de parcourir la France entière avec un autre ornithologue, Georges Guichard, pour observer les oiseaux et en décrire le comportement en particulier lors des périodes de nidification.
Correspondant des grands collectionneurs français et étrangers, il échange avec eux et constitue l’une des plus remarquables collections d’œufs d’oiseaux de la zone paléarctique. Ses travaux et sa rigueur scientifique le font reconnaître des naturalistes.
Au début des années cinquante, il est un des membres fondateurs de la première association scientifique ornithologique de terrain : le « Groupe des jeunes ornithologistes » dont la revue « Oiseaux de France » paraîtra jusqu’en 1968. Il publie de nombreux articles dans « Oiseaux de France » et, à partir de 1953, dans «Alauda », revue scientifique internationale d’ornithologie. Ses articles sur l’examen microscopique de la surface des coquilles d’œufs, et sur les Cuculinae européens sont particulièrement remarqués. Il participe activement à cette revue avec l’aide de Henri Heim de Balsac, Noël Mayaud, René de Naurois, Jean-François Dejonghe, Pierre Nicolau-Guillaumet et de nombreux autres.
En 1956, il intègre le conseil de direction de la SEO (Société d’Études Ornithologiques). En 1993, il est l’un des principaux acteurs du rapprochement de la SEO et de la SOF (Société Ornithologique de France) qui donne naissance à la SEOF (Société d’Études Ornithologiques de France). Il en rejoint en 1994 le conseil d’administration qu’il animera jusqu’à son décès.
Bagueur de la première heure, dès la création du CRMMO (Centre de Recherches sur les Migrations des Mammifères et des Oiseaux), il contribue activement à la connaissance de la migration des oiseaux.
Il meurt le à Paris et souhaite que sa collection soit préservée dans son intégrité. Ses « Carnets » et sa collection oologique font aujourd’hui partie des collections d’ornithologie du muséum de Toulouse. Cette collection exceptionnelle compte 15 000 œufs.