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Jamal al-Jamal, né le à Sabra et mort le à Prague, est un diplomate palestinien. Il est ambassadeur en République tchèque du à sa mort.
Son décès dans une explosion, le , est attribué à un accident mais suscite des interrogations.
Jamal al-Jamal est né en 1957 à Sabra, quartier de Beyrouth[1], d'une famille originaire de Jaffa. En 1975, il rejoint le Fatah et devient ambassadeur-député en Bulgarie en 1979. En 1984, il devient diplomate à Prague[1] et est à l'occasion ambassadeur. Entre 2005 et 2013, il occupe le poste de consul général à Alexandrie en Égypte. En , il est nommé ambassadeur en République tchèque dans la ville de Prague[2].
Il meurt de ses blessures le à la suite d'une explosion à son domicile, dans son appartement diplomatique[1]. La famille de l'ambassadeur, qui habite alors aussi dans l'appartement, n'est pas blessée sérieusement. Sa femme est cependant légèrement intoxiquée par la fumée et en état de choc[3].
L'explosion pourrait être liée à une mauvaise manipulation de la sécurité de son coffre-fort, un « système explosif placé sur la porte du coffre-fort »[2]. La police ne retient pas la thèse d'une attaque terroriste[1]. Selon le ministère palestinien des Affaires étrangères, l'explosion a eu lieu lorsque Jamal al-Jamal a tenté d'ouvrir un coffre reçu à son domicile[3] du quartier de Troja. Le ministère annonce aussi l'envoi d'une « délégation de haut niveau » pour participer à l'enquête[4].
Cependant, sa fille affirme qu'il a été « délibérément tué » et est convaincue « que sa mort a été arrangée, et non accidentelle ». Des armes non enregistrées légalement sont découvertes lors des fouilles de la mission diplomatique palestinienne. De plus, le coffre, décrit initialement comme « plus utilisé depuis au moins vingt ans », était en réalité « utilisé presque quotidiennement pour y déposer de l'argent [...] utilisé pour les salaires du personnel de l'ambassade, pour acheter des choses pour les opérations quotidiennes » selon le porte-parole de l'ambassade. Un responsable du renseignements tchèque penche pour « agression de nature privée plutôt que politique »[2].