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(à 31 ans) |
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Jean Louis Primas |
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Jean-Louis Primas, dit « le Lorientais »[1], né le [1] à Lanester (Morbihan), garçon épicier, militant du PCF, résistant FTP, ancien combattant des Brigades internationales, fusillé le au Mont-Valérien.
Il est l'un des créateurs du Front national à Lanester avec Albert Le Bail, ouvrier chauffagiste, militant syndical, militant du PCF. Il est syndicaliste à la CGTU dans le Morbihan[1].
Il est l'un des créateurs des FTP dont le commandant en chef est Charles Tillon[1].
Au printemps 1942, des actions de plus en plus nombreuses visent les occupants et les collaborateurs. Dès février, c'est une cuve à mazout qui est incendiée au Priatec à Lorient. Les sources d’énergie électrique et les lignes électriques sont des cibles privilégiées; de mars à juin sautent transformateurs, répartiteurs et pylônes, par exemple au Rest-Scouhel, à Caudan. Le groupe de Jean-Louis Primas s'en prend aussi en septembre aux locaux des mouvements collaborationnistes Francisme et Légion tricolore (nouvelle appellation de la LVF) et aux renseignements généraux à Lorient. Au mois d', Jean-Louis Primas est envoyé à Brest pour abattre un policier collaborateur qui a arrêté un résistant qui vient d'être condamné à mort. Le policier est blessé de trois balles[2].
Il fera l'objet de 47 motifs d'inculpation. Une équipe spéciale de la police vichyste de Brest avait juré de le tuer à coups de nerf-de-bœuf.
Il est arrêté à Nantes par 9 policiers français armés, il est amené à Doullans et est atrocement torturé. Interné à Fresnes (94). Condamné à mort par le conseil de guerre allemand de Paris pour 57 chefs d'accusation. Il est fusillé dans la clairière du fort du Mont-Valérien à Suresnes le avec 18 autres militants ayant comme lui appartenu à l'organisation communiste clandestine brestoise[1].