King of the Royal Mounted est une série de bande dessinée américaine qui a été publiée sous la forme de comic books et de comic strips, consacrée aux aventures d'un agent de la police montée canadienne
Cette série peut se vanter d’avoir plusieurs créateurs. Le personnage de Dave King de la police montée canadienne aurait été façonné par Stephen Slesinger, tandis que Allen Dean le lançait dans les pages dominicales le pour le compte du King Features Syndicate. Enfin Zane Grey, célèbre auteur de westerns, apporta la dernière touche en reprenant le personnage juste avant son décès en 1939.
Si aujourd'hui cette bande est passablement oubliée, son importance à l'époque était indéniable puisque plus d'une centaine de comic strips lui ont été consacrés et qu'on la retrouve dans près de 200 albums et comic books. Elle a enfin inspiré quelques imitations, assez célèbres à leur époque, comme Sergeant Preston of the Yukon et Jim Canada.
Sa popularité est indéniable puisque dès 1936 un premier film est réalisé par Howard Bretherton[1].
Ce premier opus est suivi par deux serials. Le premier (1940) en 12 épisodes est réalisé par John English et William Witney[2].
Ce serial sera transformé en film de 68 minutes en 1942 sous le titre de Yukon Patrol[3].
Enfin, le dernier serial, toujours en 12 épisodes, sera dû au seul William Witney[4]. Ces deux « films à épisodes » bénéficiaient de la même vedette à savoir Allan Lane et tous deux étaient des fleurons des studios Republic, la firme qui produisait, entre autres, les films de John Wayne.
Cette présence cinématographique, couplée à des daily strips qui dureront jusqu’en 1955 ne pouvaient qu’attirer l’attention de Dell et Western Publishing.
Avec son uniforme rouge, son isolement dans la solitude des paysages canadiens, Dave King apportait une touche d’exotisme par rapport aux westerns traditionnels. Pour le reste, on reste dans des schémas tout à fait prévisibles. Il semble en fait que Zane Grey ait peu collaboré à la série, son nom étant essentiellement utilisé, contre espèces sonnantes et trébuchantes, pour des raisons publicitaires[5].
Si la série a eu en son temps un succès important, elle est aujourd’hui quasiment oubliée. Pourtant elle a inspiré un certain nombre d’imitations (voir infra).
Présence certaine à chaque numéro dès le premier de la revue (#6) au moins jusqu’au #32 mais les détails sont par trop manquants. On peut penser qu’il en va de même par la suite jusqu’au #73 mais sans aucune preuve.
Ne sont retenus dans la liste qui suit que les épisodes renseignés.
À partir du #55, la série change de style avec une mise en abyme par l’introduction de Telecomics.
Pour faire simple, il s’agit par exemple de l’irruption d’enfants qui interpénètrent les aventures de Dave King. De l’aventure traditionnelle on ripe vers l’humour. L’esprit originel n’y est plus vraiment, c’est la raison pour laquelle, ces épisodes n’ont pas été retenus.
#10 –
1. King wants all records of his previous arrests… – 12 planches
Tiré des strips quotidiens du au .
Scénario : Gaylord Du Bois / Dessins : Jim Gary #12 –
2. Attempting to rescue King… – 12 planches
Scénario : Gaylord Du Bois / Dessins : Jim Gary #17 –
3. Believing the actress, Miss Brenner… – 9 planches
Scénario : Gaylord Du Bois / Dessins : Jim Gary #18 –
4. Wanted for Murder – 9 planches
#19 –
5. King Has Finally Caught Up With the Murderess…– 7 planches
1. The Suspicious Death of Sir Basil – 32 planches (Scénario et dessins : Jim Gary). Reprise de strips quotidiens parus en 1940.
#265 –
2. Beard, the Blind Beggar / Plot to Kill Prudence Plenty – 50 planches (Scénario et dessins : Jim Gary). Reprise de strips quotidiens parus en 1944 et 1945.
#283 –
3. Nitro the Bank Robber / The Found Money – 50 planches (Scénario et dessins : Jim Gary). Reprise de strips quotidiens parus en 1942.
#310 –
4. The Musketeer –50 planches (Scénario et dessins : Jim Gary). Reprise de strips quotidiens parus en 1945.
#340 –
5. The Murder of Slick Jon – 34 planches (Scénario et dessins : Jim Gary avec l’appui de Rodlow Willard pour les dessins). Reprise de strips quotidiens parus en 1945.
#363 –
6. Framed by R. I. Peace – 34 planches (Scénario et dessins : Jim Gary). Reprise de strips quotidiens parus en 1945 et 1946.
#384 –
7. The Domino Killer – 34 planches (Scénario et dessins : Jim Gary). Reprise de strips quotidiens parus en 1945 et 1946.
Stan Campbell réalise les dessins du #8 () au #19 (). Bob Fujitani lui succède à partir du #20 () jusqu’à la fin.
À partir du #23 () et jusqu’à la fin (#) la série Men of the Wilderness, en général quatre pages, complète les épisodes de King of the Royal Mounted. #8 –
8. The Castle in the Forest – 34 planches
#9 –
9. The Deadly Canyon –34 planches
#10 –
10. Zane Grey's King of the Royal Mounted Meets Terror in the Wilderness – 34 planches
#11 –
11. Zane Grey's King of the Royal Mounted Beards the Red Lion – 34 planches
#12 –
12. Trader of Two-Face Mountain – 34 planches
#13 –
13. Menace of the Mountains – 34 planches
#14 –
14. Stolen Secrets – 34 planches
#15 –
15. Valley of Fear – 34 planches
#16 –
16. King Trails the Loup Garou – 34 planches
#17 –
17. Caribou Gold – 34 planches
#18 –
18. King and the Grumbling Mountain – 34 planches
#19 –
19. The Stolen Weapon – 34 planches
#20 –
20. King Brings War Medicine – 17 planches
21. The Lost Eskimos – 17 planches
#21 –
22. The Menace of Half-Moon Island – 17 planches
23. A Message to Wapasu – 17 planches
#22 –
24. Survival – 14 planches
25. The Cabin Spoilers – 13 planches
Le numéro est complété par une aventure d’Alexander Mackenzie. Le concept devient à partir du numéro suivant Men of the Wilderness.
#23 –
Sergeant Preston of the Yukon fut d’abord un feuilleton radiophonique puis une série télévisée de 78 épisodes en noir et blanc de 3 saisons (1955-58)[7]. L’action se déroule dans le Yukon pendant la ruée vers l’or en 1890 et le brave mounty est secondé par son chien Yukon King.
4 numéros parus dans Four Color puis de à , 25 parutions supplémentaires numérotées du #5 à #29.
En franchissant la Manche Dick Daring devenait chez ImperiaJim Canada avec près de 300 numéros. La production anglaise n’ayant pas été aussi importante, des artistes espagnols et italiens furent recrutés pour poursuivre la série.