Président Forum économique mondial | |
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Spohn-Gymnasium Ravensbourg (d) (Abitur) (jusqu'en ) John F. Kennedy School of Government Université de Fribourg École polytechnique fédérale de Zurich |
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Eugen Wilhelm Schwab (d) |
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Emma Gisela Schwab (d) |
Conjoint |
Hilde Schwab (d) |
Enfants |
Nicole Schwab Olivier M. Schwab (d) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Distinctions | Liste détaillée Prix Dan-David () Docteur honoris causa de l'université de Nankai () Global Citizen Awards (en) () Grand officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne () China Reform Friendship Medal () Prix d'économie global () Ordre de Stara Planina Ordre du Mérite de Lituanie Ordre du Soleil levant Ordre de l'Aigle aztèque Ordre de la Liberté (en) Ordre du Mérite de la république de Pologne Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges Chevalier de la Légion d'honneur Grand cordon de l'ordre du Soleil levant Commandeur d'or de l'ordre du Mérite autrichien Ordre de l'amitié, 1re classe |
COVID-19. The Great Reset (d) |
Klaus Martin Schwab, né le à Ravensbourg en Allemagne, est un ingénieur et économiste allemand. Il fonde en 1971 le Symposium européen du management[1], organisé à Davos en Suisse, qui devient en 1987 le Forum économique mondial[2].
Klaus Schwab naît le à Ravensbourg en Allemagne. Son père, Eugen Schwab (né en 1899), est le fils de Gottfried Schwab (né à Karlsruhe en 1870) et de la Suissesse Marie Lappert (née à Kirchberg en 1875), qui se marient en 1898 à Roggwil[3] ; sa mère est la Suissesse Erika Epprecht[4].
Les parents de Schwab s'installent en Suisse au début des années 1930. Avec la nomination d'Adolf Hitler comme chancelier du Reich, le père de Schwab est invité à défendre les intérêts de l'industrie suisse en Allemagne. La famille déménage à Ravensbourg peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Plus tard, la famille retourne en Suisse, où Klaus Schwab fréquente la 1re et la 2e année à l'école primaire de Au (en), à Wädenswil, puis la famille déménage à nouveau en Allemagne[5]. Schwab fréquente le Spohn-Gymnasium (de) de Ravensbourg jusqu'à son Abitur en 1957[6],[7].
Klaus Schwab est titulaire d'un doctorat en sciences de l'ingénieur de l'École polytechnique fédérale de Zurich (1966), d'un doctorat en sciences économiques de l'université de Fribourg (1967) et d'un Master of Public Administration de l'École d'administration publique de l'université Harvard (1967)[8].
Il commence sa carrière professionnelle à la fin des années 1960 en tant que professeur de management industriel à l'université de Genève, où il enseigne jusqu'en 2002[2].
Il a été membre du comité directeur du groupe Bilderberg[9].
Marqué par la lecture et le succès du Défi américain de Jean-Jacques Servan-Schreiber, Klaus Schwab organise en 1971 le Symposium européen du management, s'adressant d'abord à un public européen[10].
Il est principalement connu comme président, depuis sa création, du Forum économique mondial (en anglais : « World Economic Forum »), une fondation basée à Genève.
Ce forum est célèbre par sa réunion annuelle à Davos, en Suisse, qui attire des dirigeants d’entreprise, des chefs d'État et des hommes politiques du monde entier, ainsi que des intellectuels et des journalistes, afin de débattre des problèmes les plus urgents de la planète, y compris dans les domaines de la santé et de l’environnement. Bien que la fondation soit à but non lucratif, Jacques Attali estime dans un entretien au quotidien La Liberté que « Davos est une opération commerciale très efficace où il faut payer très cher pour participer »[11].
Moins libéral qu’on le dit souvent, il déplore en 2009 : « J’ai créé le forum il y a quarante ans pour que les PDG rencontrent la société civile mais au fil des ans, leurs politiques de rémunérations ont rapproché les PDG des actionnaires et, parallèlement, les actionnaires sont devenus court-termistes. Il faut reconstituer un ethos professionnel »[12].
En 2020, il lance son projet de planification économique nommé la grande réinitialisation (The Great Reset), sous la forme d'un livre[13],[14]. Le concept est récupéré dans certaines sphères complotistes, notamment d'extrême droite, tandis que le livre fait l'objet d'une désinformation importante[15].
Klaus Schwab épouse Hildegard Stoll[16] en 1971 à Schaffhouse. Le couple vit en Suisse et a deux enfants adultes, Nicole Schwab, cofondatrice du Gender Equality Project en 2009, et Olivier Schwab, qui est marié à une Chinoise et dirige le bureau du WEF à Pékin[17],[18].
En septembre 2019, le président de la Confédération suisse Ueli Maurer (UDC), suggère au Conseil fédéral d'accorder la nationalité suisse à Klaus Schwab, qui vit en Suisse depuis 60 ans, le droit de cité cantonal pouvant lui être accordé sur la base de la loi cantonale grisonne. Bien que Schwab ait des parents suisses, le Conseil fédéral n'est pas convaincu, notamment Simonetta Sommaruga (PS), appelée à prendre la présidence l'année suivante. Selon les médias, il s'agissait également de raisons politiques, car le Forum économique mondial de Schwab était mal vu dans son parti. L'Office fédéral de la justice, qui dépend du département dirigé alors par Karin Keller-Sutter (PLR), rejette l'octroi de la citoyenneté[18].
Klaus Schwab est membre honoraire du Bayern Munich.
En 2017, Klaus Schwab déclare percevoir un salaire de 990 000 francs suisses par an[19].