Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Léopold Bernhard Bernstamm |
Nationalité | |
Formation |
Académie russe des beaux-arts (à partir de ) |
Activité | |
Période d'activité |
- |
A travaillé pour | |
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Mouvement | |
Maîtres |
David Jensen (en) (à partir de ), Antonin Mercié (à partir de ) |
Distinction | |
Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 833, 1 pièce, -)[1] |
Léopold Bernhard Bernstamm (né à Riga le et mort à Menton le [2]) est un sculpteur allemand de la Baltique, sujet de l'Empire russe. Il a été l'un des sculpteurs attitrés du musée Grévin à Paris.
Léopold Bernhard Bernstamm[3] est né à Riga, en Lettonie actuelle, dans une famille germanophone allemande de la Baltique. Il entre dans l'atelier de David Jensen en 1872, et est admis à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg en 1874. Il voyage en Italie et passe l'année 1884 à Rome et Florence, continuant ses études dans l'atelier de Rivalti[4].
En 1885, il s'établit à Paris, retournant régulièrement à Saint-Pétersbourg. Il reçoit une formation auprès d'Antonin Mercié[5].
Il accède à la célébrité au début des années 1880 en exécutant quelque trois cents portraits de personnalités russes et françaises comme Fiodor Dostoïevski, Denis Fonvizine, Alexandre Ostrovsky, Mikhaïl Saltykov-Chtchédrine, François Coppée, Paul Déroulède, Gustave Flaubert, Ludovic Halévy, Ernest Renan, Alexandre Falguière, Paul Dubois, Victorien Sardou, ou Émile Zola.
Sa rapidité d'exécution et son sens de la physionomie l'ont amené à collaborer comme sculpteur au musée Grévin pour lequel il a modelé des effigies de nombreux mannequins de cire[6].
Il a réalisé plusieurs portraits de l'empereur Nicolas II de Russie, et des membres de la famille impériale (1896), d'Anton Rubinstein (1901), et de Pouchkine (1911). Sa dernière œuvre à Saint-Pétersbourg est le buste du tsar Alexandre III.
Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1891, il a ensuite été élevé au grade d'officier puis de commandeur[7].
Il obtient en 1887 la mention honorable au Salon des artistes français, puis en 1889 la médaille d'argent et à l'exposition de 1900 la médaille d'or avant d'être placé en Hors-concours[8].
Président d'honneur de la section russe de la Maison des arts, il prend part aux expositions de Liège et de Marseille[7].
On lui doit une série de sculptures coloniales de style Indochine ainsi que, entre autres :