Lafarre | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Le Puy-en-Velay | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles | ||||
Maire Mandat |
Philippe Cathonnet 2020-2026 |
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Code postal | 43490 | ||||
Code commune | 43109 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Farrous[1] | ||||
Population municipale |
79 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 6,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 50′ 35″ nord, 3° 59′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 823 m Max. 1 192 m |
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Superficie | 13,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Velay volcanique | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Lafarre est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Domine de 100 mètres la rive gauche de la Loire, le torrent de Langougniole et un autre affluent mineur.
La commune de Lafarre se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 42 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[2], préfecture du département, et à 32 km de Cussac-sur-Loire[3], bureau centralisateur du canton du Velay volcanique dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Salettes (3,0 km), Vielprat (3,1 km), Issarlès (3,2 km), Lachapelle-Graillouse (4,1 km), Coucouron (4,5 km), Saint-Arcons-de-Barges (5,3 km), Alleyrac (5,4 km), Arlempdes (5,8 km).
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 266 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Paul-de-Tartas », sur la commune de Saint-Paul-de-Tartas à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 7,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 787,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Lafarre est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,4 %), prairies (39,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 95, alors qu'il était de 93 en 2013 et de 83 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 36,8 % étaient des résidences principales, 55,8 % des résidences secondaires et 7,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,1 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lafarre en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (55,8 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 88,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,1 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Lafarre[I 2] | Haute-Loire[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 36,8 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 55,8 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,4 | 12,4 | 8,2 |
Le village est mentionné pour la première fois au IXe siècle. Il faisait partie de la province du Vivarais et le bailliage de Villeneuve-de-Berg en 1789.
La commune de Lafarre est membre de la communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Costaros. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Velay volcanique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2021, la commune comptait 79 habitants[Note 3], en évolution de +21,54 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 16 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 45,4 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 45 hommes pour 30 femmes, soit un taux de 60 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 9] | 7 % | 4,8 % | 12,8 % |
Département[I 10] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 47 personnes, parmi lesquelles on compte 59,6 % d'actifs (46,8 % ayant un emploi et 12,8 % de chômeurs) et 40,4 % d'inactifs[Note 4],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 12]. Elle compte 13 emplois en 2018, contre 9 en 2013 et 14 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 22, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,4 %[I 13].
Sur ces 22 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 63,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 31,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Le père Édouard Hugon, théologien ayant enseigné au Vatican, est né à Lafarre à la fin du XIXe siècle.
Son frère, l'abbé Henri Hugon (1869-1944), né lui aussi à Lafarre, tour à tour professeur, soldat de la Grande Guerre et missionnaire apostolique[24], écrivit nombreux ouvrages, notamment sur les régions du Velay et des Cévennes. Sa photographie est visible dans l'église Saint-Anthème de Lafarre.