Lastman | |
Série | |
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Scénario | Bastien Vivès, Balak |
Dessin | Bastien Vivès, Michaël Sanlaville |
Genre(s) | action, aventure |
Pays | France |
Langue originale | Français |
Éditeur | Casterman |
Collection | KSTЯ |
Première publication | De 2013 à 2019 |
Nombre d’albums | 12 |
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Lastman est une bande dessinée française scénarisée par Bastien Vivès et Balak et dessinée par Bastien Vivès et Michaël Sanlaville, dont les douze tomes sont publiés entre et par Casterman dans la collection KSTЯ[1].
En 2016, une série d'animation du même nom racontant la genèse du personnage principal est diffusée sur France 4[2], puis sur Netflix en 2018[3].
Dans la Vallée des Rois, monde où la magie est une réalité connue, on prépare le grand tournoi annuel, parrainé par le roi et la reine. Après avoir travaillé toute l'année à l'école de combat de Maître Jansen, le jeune Adrian Velba va enfin pouvoir participer lui aussi. Malheureusement, le partenaire d'Adrian tombe subitement malade et fait défection. Comme il s'agit d'un tournoi en duo, le jeune garçon se trouve contraint d'abandonner son rêve... à moins que Richard Aldana, grand costaud aux manières rudes sorti de nulle part, ne vienne s'allier in extremis à Adrian.
Alors que l'histoire d'Adrian constitue le premier cycle de Lastman, formé par les six premiers tomes de la série, les six tomes suivants sont centrés autour du personnage d'Elorna et des interactions entre les deux mondes[4].
La série est initialement pré-publiée sur delitoon.com, site web gratuit de publication de bandes dessinées numérique[4]. Elle est décrite comme un « manga à la française », par Bastien Vivès : « on utilise le format et certains codes du manga mais on ne s'amuse pas à singer la culture japonaise », qui cite comme autres influences les films d'animation Disney et les blockbusters des années 1980-1990, dont ceux de Steven Spielberg[5].
Pour tenir le rythme de parution soutenu de vingt planches par semaine, les auteurs se répartissent le travail de manière précise : « Bastien [Vivès] imagine les grandes lignes de l'histoire, les intentions des personnages, la manière dont l'action va évoluer, puis en discute avec les deux autres ; Balak s'occupe de la mise en scène, découpe l'album en épisodes, à la manière d'une saison de série télévisée [...] Enfin, Michaël [Sanlaville] dessine avec Bastien vingt planches hebdomadaires, et chacun repasse ensuite sur les pages de l'autre[6] ».
Le rythme de narration est calé sur celui des séries télévisées : « On essaie de coller au rythme de séries TV produites et diffusées vraiment vite, comme l'adaptation TV de The Walking Dead ou Game of Thrones. Et sur ce point, on doit largement saluer Balak, qui scénarise et storyboarde rapidement sans jamais perdre en qualité[7] »
Le premier cycle de Lastman, traitant de l'arrivée de Richard Aldana dans la Vallée des Rois et son retour à Paxtown, s'est conclu au bout des six premiers tomes[4]. Le deuxième cycle, qui suit les personnages de Richard, Adrian et Elorna, s'achève lui aussi à la fin de six tomes au bout de quatre ans, signant la fin de la série sur un total de douze tomes[8],[9].
La série reçoit des critiques partagées de la presse généraliste et spécialisée. Du9, qui considère que l'œuvre est une réussite sur le plan formel, notamment grâce au « charme des personnages féminins typiques de Vivès, dont la beauté n'est parfois soulignée que par quelques traits », juge cependant qu'« il paraît peu probable que la série déclenche l'adhésion massive de lecteurs enfants ou pré-adolescents », les auteurs s'adressant « plutôt à des jeunes adultes ou, plus probablement, à des geeks, nostalgiques des séries japonaises et/ou sensibles au « fan service »[11] ». Télérama estime « le récit efficace et amusant, clairement inspiré de Dragon Ball d'Akira Toriyama[6] ». Le Huffington Post note que « Vivès installe les codes classiques du manga de tournoi d'arts martiaux mais pour mieux les brutaliser avec son Aldana rustre et sans honneur[12] ».
La série a connu un certain succès en Europe avec près de 100 000 volumes vendus à l'étranger, notamment en Italie, Espagne et Allemagne. 10 000 volumes seront distribués aux États-Unis en [4].
Une adaptation en dessin animé, préquelle de la bande dessinée, est produite grâce à une campagne de crowdfunding réussie à l'été 2016[13]. Les épisodes ont tous été diffusés sur France 4, les mardis soir, du au . Le , Netflix propose en France l'intégrale de la 1re saison[14].
Devant le succès de cette adaptation, une seconde saison de 6 épisodes, intitulée Lastman Heroes est annoncée pour 2021[15], finalement diffusée en 2022 sur France.tv Slash après une avant-première au Festival d'Angoulème[16].
Un jeu vidéo, LASTFIGHT, développé par l'éditeur indépendant Piranaking, est sorti le sur PC et le sur consoles[4],[17].