Bachi : appellation argotique du bonnet du marin français. Il comporte une coiffe blanche trouée au centre pour laisser passer l’agrafe du pompon rouge (appelé aussi « houpette »).
Bachlyk : sorte d’écharpe en filet de laine, formant un capuchon pour la tête, avec des bouts pendants munis de longues houppes.
Bamboche : coiffe haute formée par la superposition de différents mouchoirs attachés par des épingles. Elle était portée dans les colonies françaises par les femmes de couleur libres et fait partie des marqueurs sociaux de la société coloniale : plus elle est haute, plus les tissus qui la composent sont raffinés, plus celle qui la porte prétend à un rang élevé dans la société.
Barretina : chapeau typique et traditionnel des Catalans, en laine avec une forme de bonnet allongé, habituellement de couleur rouge, ou parfois aubergine (barretina musca), et souvent avec une frange noire à la base.
Battant l’œil : coiffe du XIIIe siècle dont les côtés avancent le long des joues.
Bavolet : partie arrière (pendante sur la nuque et parfois jusqu'au milieu du dos) de la coiffure féminine de l'aristocratie et de la bourgeoisie française au XVIe siècle[1]. Il en a existé des versions campagnardes jusqu'au XIXe siècle[2]. Le bavolet est aussi le nom donné à la protection ignifuge couvrant entièrement la nuque à la partie inférieure du casque de pompier.
Bearskin : haut chapeau en fourrure d'ours des grenadiers français (napoléoniens), anglais, écossais, italiens et danois.
Béguin : coiffe que portaient les béguines. Coiffe qui s’attache sous le menton par une bride et spécialement le bonnet que l’on mettait aux bébés.
Béret : couvre-chef en laine tricotée et feutrée, circulaire et plat ; coiffure d’origine béarnaise.
Béret basque : attribut du Français au béret dans les stéréotypes. Terme rapporté par les touristes de la Côte basque à la fin du XIXe siècle, le béret était couramment porté en Pays basque, mais il n’en était pas originaire et n’y était pas fabriqué.
Bibi : le bibi est vers 1830 un type de capote nouée sous le menton au bord dans le prolongement de la ligne de la calotte. Ensuite, il désigne tous les petits chapeaux portés sur un chignon. Puis il désigne dans les années 1970 un petit chapeau féminin sans bord. Et par extension, tout chapeau de dame.
Bonnet d’âne : coiffe de papier, munie de deux oreilles imitant celles d’un âne, et dont on coiffait les écoliers paresseux pour les punir par la honte.
Bonnet à poil : bonnet d’ours porté entre autres par les grenadiers de la garde nationale.
Bonnet de nuit : très en vogue au XVIIIe siècle où les hommes avaient souvent le crâne rasé pour porter des perruques et lors de la période historique appelée Minimum de Dalton, il était en coton, soie ou velours. Il se portait en intérieur et non pour dormir.
Bonnet derviche : couvre-chef dont la calotte à une forme de pain de sucre visant à se protéger de la chaleur, porté dans les confréries soufies comme les Derviches tourneurs.
Bonnette : coiffe féminine traditionnelle du costume normand.
Borledenn : coiffe féminine traditionnelle du pays glazik en Bretagne
Borsalino : chapeau de feutre souple appelé Fedora en Angleterre, Borsalino est le nom d’un fabricant de chapeau italien, ce nom est passé dans le langage commun.
Cabriolet : très en vogue fin XVIIIe-début XIXe siècle, c’est un large capuchon enveloppant fait sur des arceaux en rotin pour le maintenir haut. Il est en soie.
Calèche : ancien chapeau de femme qui se repliait sur lui-même comme la capote d’une calèche.
Câline : coiffe féminine plissée, en tissu et dentelle, amidonnée, plissée. Portée notamment en Haute-Bretagne, en Sologne et dans le Berry au XIXe siècle.
Calot : couvre-chef essentiellement militaire ou para-militaire en usage dans l'armée de l'air ou la police (CRS).
Calotte : sorte de bonnet de forme basse qui couvre le sommet de la tête ; coiffe portée par les ecclésiastiques, la calotte rouge est le signe distinctif des cardinaux.
Calotte (Belgique) : en Belgique, la calotte est également une des coiffes traditionnelles des étudiants des universités et des écoles supérieures catholiques (voir aussi Penne).
Camauro : un bonnet du pape de velours rouge ou de satin bordé d’hermine, à l’origine une coiffe de moine.
Canotier : chapeau de paille, orné d’un ruban, de forme ovale à fond plat, bord plat à triple épaisseur de paille pour les hommes. En toutes matières et largeurs de bords pour les femmes.
Capeline : « Espèce de bonnet garni de plumes, que les Dames portent à cheval. » selon le dictionnaire de l’Académie française de 1694, puis chapeau accessoire, décorative et féminine par définition, chapeau à large bord, en général à calotte ronde, (passe en termes de métier).
Capirote : chapeau pointu en forme de cône qui était utilisé en Espagne, notamment par certains flagellants. Cette coiffure fut également détournée par les membres du Ku Klux Klan.
Capote : chapeau de femme à brides.
Capuche ou capuchon : couvre-chef en tissu, souvent partie intégrante d’un vêtement, qui peut se rabattre en arrière.
Capulet : sorte de capuchon de femme en usage dans les Pyrénées.
Caroche ou carocha : bonnet de carton en forme de pain de sucre que portaient les suppliciés sur le bûcher.
Casque : protection de tête, partielle ou intégrale, en divers matériaux suivant leur destination utilitaire : métal, plastique, fibre de verre ou de carbone, cuir, liège , etc.
Casque colonial : chapeau civil et militaire porté dans les pays tropicaux, la base est en liège recouvert de tissu, un système de calotte permet la circulation de l’air entre la tête et la base.
Casquette : couvre-chef en tissu, cuir ou matière synthétique, pourvu d’une visière, parfois ouverte. Souvent utilisé par les sportifs. Légère et pratique. Il en existe de toutes sortes, plus ou moins large : plates, 8 côtes, 6 cotes, préformées...
Casquette anglaise casquette plate et étroite dont la petite visière (non apparente) est cousue.
Casquette à trois ponts, ou simplement « à pont » : casquette de soie noire, haute à très haute, à calotte bouffante et visière rabattue sur le front, à la mode chez les souteneurs parisiens des débuts de la Belle Époque.
Casquette cubaine sorte de casquette américaine mais dont le tour de la calotte est carrée et non arrondie.
Casquette irlandaise casquette 6 côtes en gros tweed souple et à large plateau tombant sur les côtés.
Casquette marseillaise : casquette à 8 tranches (8 côtes) à large plateau avec un petit bouton en son centre. Se porte très droite (non tombante sur les bords). Autrefois les marseillais glissaient un jonc à l'intérieur pour tirer le tissu et ainsi la maintenir bien droite comme une tarte !
Casquette du père Bugeaud : visible au musée des armées, la visière se prolonge symétriquement sur l’arrière du calot. Elle est à l’origine d’une célèbre marche des zouaves : as-tu vu la casquette, la casquette ; as-tu vu la casquette, la casquette au père Bugeaud ?
Chapeau borsalino : chapeau de feutre (ou éventuellement de paille) à large bord (relevé derrière et baissé devant). Son nom provient de la marque italienne Borsalino et qui a été lexicalisé.
Chapeau chinois : large chapeau plus ou moins conique tissé à partir de plantes séchées et utilisé par les paysans en Extrême-Orient et en Asie du Sud-Est pour se protéger du soleil et de la pluie pendant les travaux des champs.
Chapeau congolais.
Chapeau claque ou gibus : haut-de-forme qui s’aplatit et se relève à l’aide de ressorts. Mis au point par Gibus, inventeur à qui l’on doit aussi les classeurs à anneaux. (ne pas confondre avec le chapeau à claque ou bicorne)
Chapeau melon : ces modèles de chapeaux n’ont généralement que la forme apparentée avec leur homonyme végétal, la couleur tirant plutôt du côté foncé. Ils portent aussi le nom de derby, peut être parce qu’il a été conçu pour faire du sport par le chapelier de lord Bowler, qui était fort gêné par son haut-de-forme.
Chapeau mou chapeau de feutre classique à petit bord et peu apprêté.
Chapeau niçois chapeau de paille féminin à bord large et pointu en son centre un peu à la façon des chapeaux chinois.
chapeau panama est un chapeau de paille de palmier d'Équateur tissé exclusivement à la main par les indiens d'Équateur, il est connu sous sa forme de chapeau d'homme dite "Borsalino" le plus souvent de couleur ivoire (ou blanchi) et garni d'un ruban noir.
Chapeau tronconique : Coiffe militaire dont la base est plus large que sa partie haute. En feutre ou poils de lapin, il est fréquemment rencontré parmi les armées européennes (France, Belgique...) jusqu'au XIXe siècle. En 1914, les Carabiniers et la Garde Civique belges sont les dernières unités munies de ce couvre-chef. En tenue ce campagne, il était recouvert d'une toile cirée destinée à imperméabiliser l'ensemble.
Chapel de fer : casque militaire antique et médiéval
Chaperon : désigne plusieurs sortes de coiffures à bourrelet.
Chapka : bonnet de fourrure, avec oreillettes rabattables pour conditions hivernales. Vient du russe Chapka qui signifie bonnet, toque. Diminutif : chapotchka ; le Petit chaperon rouge s’appelle Красная Шапочка (Latn, Petite chapka rouge).
Chapka oreillettes relevées.
Chapka oreillettes baissées.
Chapska : nom masculin. Coiffe militaire du premier empire, empruntée aux Polonais, portée par les lanciers. On écrit aussi shapska, schapska.
Charlotte : sorte de bonnet populaire dans les classes modestes du XVIIIe au XIXe siècle, considéré comme le précurseur de la capote. De nos jours, c’est aussi le nom du bonnet jetable à élastique utilisé pour tenir les cheveux en agro-alimentaire ou en chirurgie.
Chéchia : bonnet souple réalisée en laine tricotée puis feutrée, généralement de couleur rouge, elle est principalement fabriquée en Tunisie. Elle peut être agrémentée d’un gland de soie.
Chrémeau : sorte de petit bonnet de toile fine, qu'on met sur la tête de l'enfant, après l'onction du saint chrême.
Deerstalker : littéralement un chapeau britannique pour « traqueur de cerfs » présentant une certaine tendance mimétique avec la forêt automnale et un confort approprié pour ce genre de situations. Sherlock Holmes l’a rendu célèbre. C’est pour cela que l’on désignera ce modèle plus communément du nom du célèbre détective.
Dopa : bonnet traditionnel brodé de fils d'argent des Ouïgours[7]
Doulos : mot d’argot qui désigne un chapeau élégant mais aussi, dans le « milieu », la personne qui « porte le chapeau » ; C’est-à-dire quelqu’un d’infréquentable.
Durag : généralement de la forme d'une écharpe portée pour accélérer le développement de coiffure comme les vagues, des tresses ou des dreadlocks.
Escoffion : sorte de coussin, couvert d’une résille enrichie de passementerie, de perles, de grains d’or ou de verre, que les femmes portaient sur leur coiffe au Moyen Âge.
Feutre : tous chapeaux en feutre, d'homme ou de dame.
Fez : coiffe tronconique et rigide, également appelée tarbouche en Égypte et au Levant[8].
Fichu : un grand mouchoir aux bords de dentelle, qui se porte posé sur la tête de façon que les coins tombent librement, coiffure en vogue entre 1600 et 1650.
Fontange : coiffure féminine consistant en une forme en fil de fer assez élevée composée de plusieurs degrés garnis de mousseline, de rubans, de fleurs et de plumes. Ce bonnet et sa dénomination doivent leur origine à la duchesse de Fontanges qui, sa coiffure ayant été défaite dans une partie de chasse (vers l’année 1680) la remonta avec des rubans dont les nœuds lui retombaient sur le front. Cette mode se maintint jusque vers 1720.
Haguma : couvre-chef composé de poils d’ours porté par les soldats des troupes impériales japonaises pendant la guerre de Boshin (1867-68).
Halette : couvre-chef en linon ou en batiste et monté sur des arceaux de noisetiers couvrant la tête, la nuque et les joues portés par les femmes en Lorraine et dans le Luxembourg Belge pour se protéger du soleil.
Haut-de-forme : très apprécié par le passé, il donne encore un aspect très formel à certaines cérémonies, tout en insistant visuellement, avec une argumentation de taille sur la partie la plus visible du corps humain.
Hennin ou chapeau de fée : coiffure féminine conique en forme de pain de sucre qui fit son apparition en France vers 1420 et se répandit ensuite en Italie et en Allemagne et aux Pays-Bas. Il consistait en une étoffe légère recouvrant une forme en carton ou en fil métallique, agrémentée d’un long voile, qui, partant du sommet du cône, retombait généralement sur l’avant-bras gauche. Le hennin ne tarda pas à atteindre des proportions tellement extravagantes qu’il devint l’objet d’ordonnances restrictives spéciales. C’est seulement dans la seconde moitié du XVe siècle que cette mode disparut.
Huve : ornement de tête pour les dames, vers la seconde moitié du XIVe siècle, constitué d’une cornette élégante que les femmes de moyenne condition portaient en ville. La huve précéda les cornes, les escoffions, les hennins et persista même après ces étranges coiffures.
Haguma (à gauche) et Shaguma (à droite) japonais.
Hardee hat américain de 1858 avec ornementations de l’infanterie.
Laong kinibang : grand chapeau conique en bambou et tissu recouvert d’un patchwork d’étoffes et orné d’un voile rouge vif, porté par les femmes T’bolis.
Panama : principalement confectionnés à partir de fibres découpées dans les feuilles de lataniers, certains de ces chapeaux sont de véritables merveilles de l’ingéniosité manuelle, et leur provenance est équatorienne. Le nom de Panama, vient du creusement du canal, lorsque les cadres occidentaux finirent par comprendre que les indiens qui creusaient sous leurs pieds, supportaient beaucoup mieux les ardeurs du soleil grâce à leurs chapeaux tressés. La variété la plus fine est le superfino montécristi, il faut plus de trois mois à l’artisan tisseur pour faire un chapeau.
Pileus cornutus (calotte à corne en latin) ou judenhut en allemand, chapeau juif ou coiffe juive est un chapeau pointu d'infamie en forme de cône, blanc ou jaune, que les Juifs étaient obligés de porter dans l’Europemédiévale et parfois dans le monde islamique.
Sarma : coiffe métallique conique haute constituée de deux parties emboîtées l’une dans l’autre, ressemblant au hennin et au tartûr, et portée à Alger en Algérie[12].
Taconnet : coiffure militaire. Du nom de l’industriel qui fournissait ces coiffures. Casquette, à visière carrée, rendue rigide par une coiffe en carton. Très proche du shako, nom du képi d’un uniforme français actuel.
Tarbouche : coiffe turque, grecque. égyptienne ou levantine, également appelée fez[8].
Tarte : nom familier donné en France au béret noir à larges bords des Chasseurs alpins et troupes alpines.
Tantour ou tantûr : cône en métal de 35 et 70 cm de hauteur, attaché droit ou de côté sur une calotte, au sommet duquel se fixe un long voile, s'apparentant au hennin ou à la sarma, et porté les femmes maronites et Druzes du Liban[13],[14].
Tchador : (ou chador) vêtement traditionnel iranien couvrant la femme.
Tignon ou tiyon : coiffe ou un foulard noué sur la tête en forme de turban par les femmes créoles de Louisianependant la période coloniale et qui perdure parfois jusque nos jours.
Topi : petit chapeau national népalais en forme de cône tronqué porté par les hommes. Il représente symboliquement le Mont Kailash par lequel passe l’axe de l’univers
Toquat (ou tocat) : coiffe féminine ancienne de la région troyenne, portée les dimanches et les jours de fêtes.
Toque : chapeau cylindrique en principe sans bords dont le modèle le plus connu est la toque de cuisinier. On produit également de nombreuses toques de fourrure, de peau ou toutes autres matières chaudes, pour les hivers glaciaux. Premier nom donné au chapeau de la tenue féminine de l’uniforme de la police (bord relevé sur l’arrière, calotte tronc-conique), il est remplacé actuellement par le postillon.
Tricorne : chapeau du XVIIIe siècle à bords repliés sur la calotte en trois cornes.
Trilby : borsalino anglais à bord plus court, incliné vers le bas (cassé vers le bas) à l'avant et légèrement relevé à l'arrière. Le trilby a également une couronne légèrement plus courte sur la conception qu'un fedora typique.
↑Léon Bardinet, « CONDITION CIVILE DES JUIFS DU COMTAT VENAISSIN PENDANT LE SÉJOUR DES PAPES A AVIGNON. 1309-1376 », Revue historique, vol. 12, no 1, , p. 1–47 (ISSN0035-3264, lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Claude Cohen, « Les communautés juives d'Avignon et du comtat venaison au XVIIIe siècle : les Juifs du pape », 2000, ACIP. Lire en ligne
↑François Mauriac, Le Nœud de vipères1932, p. 54)., Grasset, , 311 p., Il se coiffait de son cronstadt (p. 54).