Marval | |||||
Le bourg de Marval avec l'église. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Rochechouart | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ouest Limousin | ||||
Maire Mandat |
Pierre Hachin 2020-2026 |
||||
Code postal | 87440 | ||||
Code commune | 87092 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marvalais, Marvalaises | ||||
Population municipale |
488 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 37′ 42″ nord, 0° 47′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 245 m Max. 476 m |
||||
Superficie | 38,50 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Rochechouart | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
modifier |
Marval (Marvau en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Ses habitants s'appellent les Marvalais et les Marvalaises[1].
Le territoire communal est traversé par la rivière le Trieux, affluent de la Tardoire qui rejoint la Charente.
La commune de Marval a une superficie de 38,5 km2. La grande ville la plus proche est Limoges, qui est située à 43 km au nord-est.
Marval est limitrophe de six autres communes, dont deux dans le département de la Dordogne. Au nord-ouest, son territoire est distant de 200 mètres de celui de Champniers-et-Reilhac, également en Dordogne.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 158 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Champagnac-la-Rivière à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 189,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Marval est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,5 %), zones agricoles hétérogènes (22 %), prairies (16 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), eaux continentales[Note 1] (0,7 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La population est très dispersée et répartie dans un certain nombre de hameaux comme l'Age, la Chautrandie, le Courtieux, l'Épinassie, Laborie, Labrousse, Larmat, le Mazelier, Milhaguet, la Nadalie, le Puy Chevalier, la Souchère, la Varlanchie, la Vilotte.
Le territoire de la commune de Marval est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 11,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d'exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Marval est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].
Des vestiges d'un oppidum attestent que la commune est habitée depuis au moins l'époque gallo-romaine. Autrefois, Marval et Milhaguet étaient deux communes distinctes. Après la Révolution française, en 1793, les communes de Milhaguet et de Boubon fusionnent. Puis en 1803, Milhaguet est rattachée à La Chapelle-Montbrandeix pour redevenir indépendante en 1843. Finalement, en 1973, Milhaguet fusionne avec Marval[20].
Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 488 habitants[Note 3], en évolution de −12,07 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune présente quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1.
Une ZNIEFF de type 2
Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse l'est de la commune. Il est commun avec le GR 654, chemin de Saint-Jacques (voie de Vézelay).
Blason | Mi-parti, au 1er d'azur au chevron d'or chargé d'un chevronnel d'argent lui-même chargé de six mouchetures d'hermine de sable, au 2d de gueules à la croix de Toulouse d'or. |
|
---|---|---|
Détails |