Tchad | 62 400 (2007)[1] |
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Soudan | 243 000-350 000 (2011)[2],[3] |
Population totale | 305 400-412 400 (2007-2011) |
Langues | masalit |
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La communauté masalit est un groupe ethnique non-arabe installée principalement au Tchad et au Soudan. Elle est impliquée dans le conflit du Darfour. Elle parle le masalit qui fait partie des langues nilo-sahariennes.
Les Masalits font partie de ces tribus non-arabes qui ont été prises pour cibles par les Janjaweeds au Soudan, et qui accusent les Mimis, les Ouaddaïs et les Tamas de complicité dans les attaques janjaweeds, leur reprochant d’aider ceux-ci à localiser les concentrations de bétail appartenant aux Dajos et aux Masalits afin de s’en emparer.
La population civile masalit vit surtout dans la ville tchadienne d'Adré, à trente kilomètres à l’ouest d'Al-Genaïna, la capitale de l’Ouest du Darfour, et dans le village de Modoyna, à vingt kilomètres à l’ouest de la petite ville soudanaise de Damra.
Human Rights Watch a documenté quatre attaques des forces armées basées au Darfour entre les 5 et , dans la préfecture de Goungour, avec plus de 8 300 habitants surtout masalits dans cinquante et un hameaux, situés à quatre-vingt kilomètres au sud d'Adré au Tchad jusqu'à la frontière d'àbaches.
Les Masalits sont visés par des massacres perpétrés par les Forces de soutien rapide lors du conflit soudanais de 2023[4]. Selon des experts de l'ONU, rien que dans la ville de El-Geneina, les Forces de soutien rapide et des milices qui en sont proches auraient massacré entre 10 000 et 15 000 personnes, essentiellement d'ethnie masalit, dans une opération de nettoyage ethnique[5].
[mls]
dans la base de données linguistique Ethnologue.