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Le mot latin monitum[1] désigne un avertissement émanant de la Congrégation pour la doctrine de la foi destiné à un prêtre dans l'erreur et le menaçant d'une sanction plus sévère. Cette pratique d'avertissements, plus ou moins grave, remplace la mise à l'Index abandonnée en 1966.
L'oeuvre de Pierre Teilhard de Chardin fut l'objet d'un monitum particulièrement sévère du Saint-Office en 1962[2].
Le , l'évêque argentin Rómulo Antonio Braschi (en), fondateur d'une communauté schismatique, reçut un monitum pour avoir tenté d'ordonner prêtres plusieurs femmes catholiques, les Sept du Danube (en) : Christine Mayr-Lumetzberger, Adelinde Theresia Roitinger, Gisela Forster, Iris Müller (de), Ida Raming (en), Pia Brunner et Angela White (en)[3].
En 1975, la Congrégation pour la doctrine de la foi publie un monitum contre certains des écrits de Hans Küng[4].
En 1961, le Saint-Office publie un monitum contre l'usage de la critique de la forme dans l'interprétation scripturale catholique[5].
En 1856, un monitum fut publié sous le pape Pie IX, qui renouvelait la mise au ban des éditions vernaculaires de la Bible à moins qu'elles avaient été approuvées[6].