La commune est située dans le Périgord blanc, sur la rive gauche de l'Isle, à sa confluence avec la Crempse. Elle est bordée au nord-ouest par la ligne SNCF reliant Bordeaux à Limoges, Clermont-Ferrand et Lyon, la voie ferrée la séparant de la commune voisine de Saint-Médard-de-Mussidan.
D'une superficie inférieure à 4 km2, c'est l'une des plus petites communes du département.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Mussidan est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5) : argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Formation de Boisbreteau sup. : sables argileux feldspathiques à graviers et rares galets à la base, argiles silteuses verdâtres au sommet (Rupélien terminal à Chattien continental)
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 42 mètres et 106 mètres[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans l'unité paysagère de la « Vallée de l'Isle », qui présente un profil contrasté : une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de 60 à 80 m en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de 1,5 à 2 km. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 3,85 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 3,82 km2[3].
La Crempse, d'une longueur totale de 26,22 km, prend sa source à Beauregard-et-Bassac et se jette dans l'Isle en rive gauche dans la commune, au nord-ouest de la halle, face à Saint-Front-de-Pradoux[19],[20]. Elle traverse le territoire communal du sud-est au nord sur plus de deux kilomètres, en plusieurs bras.
L'Isle en limite de Mussidan (à gauche) et Saint-Front-de-Pradoux.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]
Moyenne annuelle de température : 12,7 °C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[29] et qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau[30],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[31].
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 22 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[33], à 13,1 °C pour 1981-2010[34], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[35].
Mussidan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[36],[37],[38].
Elle appartient à l'unité urbaine de Mussidan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[39] et 7 131 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[40],[41].
La commune est en outre hors attraction des villes[42],[43].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (56,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (54,5 %), zones agricoles hétérogènes (27 %), forêts (9,9 %), prairies (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %)[44]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Quelques quartiers :
en centre-ville (situé dans le nord de la commune) :
quartier de la halle (au nord-est, à l'est du cours de la Crempse autour de la place de la République et l'avenue Gambetta) : rénovation de la couverture de type « ondulation de bois » (2007) ; à voir : le chêne sessilebicentenaire, planté en 1789[réf. nécessaire] ; l'église Saint-Georges, près de l'emplacement de l'ancienne mairie ; le collège des Châtenades ;
quartier de la gare (à l'ouest) : la gare SNCF, qui dessert à la fois la commune et celle de Saint-Médard-de-Mussidan, est construite le long de la voie ferrée qui les sépare, du côté sud-ouest de la commune de Mussidan ; le quartier de la gare s'étend sur les deux communes ;
quartier Beaupuy (entre les deux quartiers) : l'hôtel de ville et la gendarmerie (rue de la Libération), et le musée André-Voulgre bordé au nord par le parc éponyme. En façade nord de l'hôtel de ville, la place Woodbridge doit son nom au jumelage de la commune avec la ville du Royaume-Uni ;
en périphérie :
quartier Seguinou (au sud) ;
quartier La Clède (au sud-ouest) ;
quartier La Freunie : ancien hameau. Une rue de l'Ermitage y rappelle l'existence d'un lieu de retraite ancestral. La ligne ferroviaire vers Bergerac (désaffectée) traversait ce quartier ainsi que celui de La Clède.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle et la Crempse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993 et 1999[47],[45]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de l'Isle - Mussidanais » prescrit le et approuvé le , pour les crues de l'Isle[48],[49].
Mussidan est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[50]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[51],[52].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mussidan.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[53]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[54]. 85,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[55].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[45].
D'après le livre noir de Saint Florent de Saumur[57], en 1081, Alguier, chevalier et seigneur de Mucidan [sic] donne au monastère de Saint Florent de Saumur et au prieuré de Montcarret, l'église de Saint Pierre de Sorziac. Peu après, il dépouille les moines de Saint Florent de ladite église pour en faire don à Fulcrade et aux religieux de Charroux.
Depuis la première moitié du XIIIe siècle au moins, les seigneurs de Mucidan appartiennent à la famille de Montaut (avec Raimond (Ier) de Montaut ; sans qu'il soit possible de préciser l'origine de ces Montaut), fondue dès la génération suivante dans les Castillon par le mariage de la fille de Raimond, Mathe de Montaut, avec Guillaume-Amanieu de Castillon d'Eauzan, † vers 1302 (la famille de Castillon relève le nom de Montaut de Mussidan ; elle est réputée être une branche cadette des vicomtes de Castillon). Le fils de Mathe et Guillaume-Amanieu, Raimond Ier ou II, épouse Faïs de Gontaut de Badefol, d'où : Auger, † 1360, aussi prince de Blaye en 1356 par un échange avec le roi Édouard III et seigneur d'Aubeterre par don dudit roi anglais en 1357, mari en 1330 de Régine de Salviac et père de Raimond II ou III de Montaut-Mussidan Castillon (né vers 1335, † 1406, aussi seigneur ou prince de Montendre, Montguyon, Blaye, Aubeterre ; époux en 1365 de Marguerite d'Albret, fille de Bérard Ierd'Albret seigneur de Vayres et Verteuil, et de Guiraude de Gironde). Leur fille aînée Rosine de Montaut transmet Montendre, Montguyon et Mussidan à son mari Guy II de La Rochefoucauld-Verteuil-Barbezieux, épousé en 1382.
Les La Rochefoucauld gardent Mussidan jusque vers 1500, puis elle échoit aux Gramont (Jean Ier de Gramont, v. 1375-1429, ayant épousé Marie de Montaut-Mussidan, la dernière fille de Raimond II et de Marguerite d'Albret ; la seconde fille, Mathe de Montaut, avait marié Nicolas Rog(i)erde Beaufort). Mussidan passe ensuite aux Caumont La Force : cf. Henri-Jacques Nompar de Caumont, jusqu'à la Révolution.
Le , trente-cinq otages sont arrêtés par les Allemands pour faits de résistance. Ils seront déportés vers les camps de travail allemands[58].
Le , une section de la Légion nord-africaine, commandée par Alexandre Villaplane, unité paramilitaire de la Sicherheitspolizei, fusille 52 personnes[59].
Le , des Francs-tireurs et partisans[60] attaquent et détruisent un train de protection allemand en gare de Mussidan. Lors du combat, huit maquisards et le chef de train sont tués. Au même moment, se produit un accrochage avec un convoi de la puissante 11ePanzerdivision de la Wehrmacht en provenance de Bordeaux. Les maquisards ne peuvent lutter et se replient. Huit résistants sont tués au combat.
Par mesure de représailles, un détachement de la Sipo-SD (communément appelée la « Gestapo ») de Périgueux dirigée par le sous-lieutenant Michaël Hambrecht, renforcé par un peloton de la Phalange nord-africaine dite « SS Mohamed » de la bande Bonny-Lafont, dont Alexandre Villaplane (1905-1944), responsable d'une des cinq sections de la Brigade nord-africaine et ancien capitaine de l'équipe de France de football à la Coupe du monde de 1930 en Uruguay, procède à l'arrestation de 350 hommes de plus de seize ans de la ville et des alentours. La ville est pillée par les Nord-Africains[61]. Dans la soirée, 47 civils sont fusillés à proximité de la mairie ; cinq autres sont massacrés dans la rue, parmi lesquels Raoul Grassin, le maire de la commune, et un conseiller. Huit garçons ont moins de 18 ans. Seules deux personnes survivent malgré leurs graves blessures. « Le massacre de Mussidan constitue le plus grand massacre de civils commis en Dordogne pendant la Seconde Guerre mondiale, le dixième plus important en France[62] ». 115 habitants sont déportés[58].
Ces souffrances valent à Mussidan d'être décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[63].
La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[65],[66].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[75].
En 2020, la commune comptait 2 788 habitants[Note 17], en diminution de 0,04 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (27,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 43,5 % la même année, alors qu'il est de 36,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 255 hommes pour 1 481 femmes, soit un taux de 54,13 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,82 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[77]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,3
90 ou +
4,1
12,1
75-89 ans
19,0
25,1
60-74 ans
24,5
17,8
45-59 ans
16,7
13,4
30-44 ans
11,7
14,5
15-29 ans
13,0
15,8
0-14 ans
10,9
Pyramide des âges du département de la Dordogne en 2020 en pourcentage[78]
Ayant connu un essor rapide durant le XIXe siècle, Mussidan a vu sa population croître régulièrement jusqu'aux deux guerres mondiales qui ont freiné son développement démographique et industriel. Celui-ci reprendra au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et avec l'aide du baby boom jumelé à un développement des usines, la population restera au-dessus de la barre des 3 000 habitants durant toute la période des Trente Glorieuses.
Dans les années 1980, Mussidan, comme de nombreuses communes rurales, sera touchée de plein fouet. La main-d'œuvre quitte le canton pour s'installer dans les grandes villes. La population décroît et vieillit, d'autant plus que la ville devient une terre de prédilection pour de nombreux retraités qui viennent s'y installer[79].
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en. Raison : Données obsolètes, zonage 2010.
Pôle industriel important des années 1950 en Dordogne, après une période de crise, Mussidan connaît un renouveau grâce à l'autoroute A89 et à l'échangeur situé à trois kilomètres au sud du centre-ville.
En 2018[86], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 961 personnes, soit 35,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (177) a fortement diminué par rapport à 2013 (229) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 18,4 %.
En 2018, la commune offre 1 083 emplois pour une population de 2 736 habitants[87]. Le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) prédomine avec 39,8 % des emplois mais le secteur tertiaire est également très présent avec 35,8 %.
Au , la commune compte 297 établissements[88], dont 170 au niveau des commerces, transports ou services, soixante-six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, trente-cinq dans la construction, vingt dans l'industrie, et six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[89].
Dans le secteur des services, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Ambulances Martin » implantée à Mussidan se classe en 45e position quant au chiffre d'affaireshors taxes en 2015-2016, avec 2 933 k€[90].
Musée des Arts et Traditions populaires du Périgord du Dr André Voulgre[91].
Le musée provient du legs du Dr André Voulgre à sa ville natale de Mussidan. Médecin, il s'installa à Bordeaux où il fonda un Institut de physiothérapie et d'éducation physique. Il resta très attaché au Périgord, et toute sa vie il rassembla dans sa maison paternelle de Mussidan une collection évoquant le passé et l'évolution de la société périgourdine à travers la littérature, les arts, la vie quotidienne, l'évolution des techniques, etc.
À la veille de sa mort, en 1971, il légua sa chartreuse du XVIIIe siècle et ses collections à sa ville natale, à condition que l'ensemble prenne le nom de « Musée des Arts et Traditions Populaires du Périgord du Docteur André Voulgre ».
La Municipalité accepta le don et une association, « Les Amis du Musée », se créa en 1973 afin de poursuivre l'œuvre du Docteur, entretenir et enrichir les collections, organiser les visites et animer le musée.
Les Amis du Musée s'acquittèrent de leur tâche avec passion. Ils développèrent le musée pour aujourd'hui présenter la plus riche collection d'Arts et Traditions populaires du Périgord sur vingt salles et plus de 600 m2.
Le parc de l'ancienne propriété de la famille Voulgre est aujourd'hui le jardin municipal de Mussidan. Le parc Voulgre comprend notamment deux maisons doubleaudes, des tables pour accueillir les pique-niques, des jeux pour enfants, des terrains de pétanque, un auditorium à l'air libre qui peut servir d'abri, un restaurant et le musée André-Voulgre. Le parc, ombragé, sert aussi de halte pour la véloroute-voie verte Via Eila (« Voie de l'Isle » en occitan) de la vallée de l'Isle.
Église Saint-Georges néo-romane, XIXe siècle, bâtie par l'architecte Abadie (sauf la flèche).
Ancienne église Notre-Dame du Roc, XVIe et XVIIe siècles[92], transformée en cinéma (une salle de 137 places).
Patrice Rolli, « La phase insurrectionnelle : l'occupation de Mussidan et l'attaque d'un train de protection allemand () », « La répression allemande de l'été 1944 ou la terreur institutionnalisée : le massacre de 52 civils à Mussidan () », « Le Périgord dans la Seconde Guerre mondiale, Chronique des années noires du Mussidanais et de l'Ouest de la Dordogne », éditions l'Histoire en partage, 2012.
↑Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
↑Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
↑L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
↑Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
↑La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Suspendu par le sous-préfet de Ribérac pour abus de pouvoir.
↑En 1916, durant la Seconde Guerre mondiale, H. Cellérier occupa seul les fonctions d'administrateur de la commune, les autres conseillers étant mobilisés ou démissionnaires.
↑Maire-adjoint de Raoul Grassin, il prit la succession de celui-ci après qu'il a été fusillé.
↑Sigle de la Société Anonyme de Travaux Métalliques, devenue société Atemco (filiale d'OBM Construction).
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Archives d'Anjou : recueil de documents et mémoires inédits sur cette province / publié sous les auspices du Conseil général de Maine-et-Loire par Paul Marchegay,.... [T. I], Ch. Labussière, (lire en ligne).
↑ a et bAgenda 2019 de Mussidan, « Histoire de Mussidan », p. 24.