Encyclosphere.org ENCYCLOREADER
  supported by EncyclosphereKSF

Nesles

From Wikipedia (Fr) - Reading time: 26 min

Nesles
Nesles
La mairie.
Blason de Nesles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Boulonnais
Maire
Mandat
Guy Feutry
2020-2026
Code postal 62152
Code commune 62603
Démographie
Gentilé Neslois
Population
municipale
1 070 hab. (2021 en évolution de +11,46 % par rapport à 2015)
Densité 212 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 37′ 41″ nord, 1° 39′ 26″ est
Altitude Min. 21 m
Max. 177 m
Superficie 5,04 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Neufchâtel-Hardelot
(banlieue)
Aire d'attraction Boulogne-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Outreau
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Nesles
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Nesles
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Nesles
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Nesles

Nesles Écouter est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Neslois. La commune est membre de la communauté d'agglomération du Boulonnais.

Le territoire de la commune appartient à la région naturelle du Boulonnais et au parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Localisée dans l'ouest du département du Pas-de-Calais, à 6 km de la Manche, Nesles est une petite ville de l'arrière-littoral du Pas-de-Calais située à 12 km au sud de Boulogne-sur-Mer et à environ 40 km de Calais.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes. Les communes limitrophes sont Condette, Halinghen, Neufchâtel-Hardelot et Verlincthun.

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 5,04 km2 ; son altitude varie de 21 à 177 m[1].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par le ruisseau de Longpré, cours d'eau naturel non navigable de 2,99 km, qui prend sa source dans la commune de Neufchâtel-Hardelot et se jette dans le ruisseau d'Écames au niveau de la commune de Condette[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Nesles[Note 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 935 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulogne-sur-Mer à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

La commune est située à la jonction de trois paysages tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3],[10] :

  • le « paysage boulonnais » qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.
Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.
La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires.
Dans ce paysage, on distingue trois entités :
  • les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
  • le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
  • la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[11].
  • le « paysage montreuillois », qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy[12] ;
  • le « paysage des dunes et estuaires d’Opale », qui concerne 23 communes, s’étend le long de la côte sur environ 30 kilomètres, de la baie d’Authie à Équihen-Plage, et sur deux à quatre kilomètres de large. Les paysages des dunes et des estuaires cèdent la place aux abrupts des falaises, au niveau d’Equihen-Plage. Les dunes littorales se sont constituées récemment, depuis le Moyen Âge, et ont envahi le relief intérieur en constituant des dunes plaquées sur les falaises fossiles, spécificité locale. Les résurgences de sources au pied de ces falaises proviennent de la nappe de la craie et sont à l’origine de nombreux ruisseaux et zones humides dans les Bas-Champs, surtout visibles entre Étaples et Rang-du-Fliers.
Ce paysage des dunes et estuaires d’Opale est constitué : d’un peu plus de 40% de dunes et de plages, dont 28% d’espaces dunaires, dont certains sont boisés comme à Hardelot-Plage et au Touquet-Paris-Plage ; de 22 et 25% au niveau de la baie d’Authie et des Bas Champs, Bas Champs majoritairement en prairies ; de 20% par les communes et d’un peu plus de 5% par les cours d’eau et les marais arrière-littoraux, entre Merlimont et Rang-du-Fliers, comme le marais de Balançon défini réseau Natura 2000[13].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Espace protégé

[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 ha réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 4] :

  • la forêt domaniale d’Hardelot et ses lisières, d’une superficie de 888 hectares[16] ;
  • le coteau crayeux de Nesles-Verlincthun, le bois de Tingry et la motte féodale, d’une superficie de 664 ha et d'une altitude variant de 90 à 173 mètres. Ce site appartient au complexe écologique de la cuesta du Boulonnais[17] ;
  • la glaisière de Nesles, d’une superficie de 33 ha et d'une altitude variant de 42 à 51 mètres. C'est une ancienne carrière d’argiles exploité jusqu’en 1982[18].

et une ZNIEFF de type 2[Note 5] : la cuesta du Boulonnais entre Neufchâtel-Hardelot et Colembert. Cette ZNIEFF marque la séparation entre les terrains du Jurassiques du Bas-Boulonnais et les plateaux crayeux des hautes terres Artésiennes[19].

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les pelouses et bois neutrocalcicoles de la cuesta sud du Boulonnais. Ce site, créé par un arrêté du , a une superficie de 420 ha et une altitude qui varie de 65 à 200 m[21].

Espèces faunistiques et floristiques

[modifier | modifier le code]

L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[22].

Au , Nesles est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Neufchâtel-Hardelot[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 7],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[25]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,6 %), zones urbanisées (13,6 %), prairies (8,5 %), zones humides intérieures (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), forêts (0,4 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Nesles est traversée par l'autoroute A16 qui la dessert par le biais de la sortie Sortie 27. Elle est également traversée par la D 940 (qui relie Étaples à Isques) et la D 215 (vers Desvres).

Le village est situé à proximité de la gare ferroviaire de Neufchâtel, desservie par des TER Hauts-de-France (ligne Amiens-Boulogne). La gare de Boulogne-Ville est située à 12 km de la commune, celle d'Étaples-Le Touquet à 15 km.

La commune est desservie par les lignes 53, 54, 143 ainsi que par un service de transport à la demande du réseau Marinéo. Elle est également desservie par la ligne 430 du réseau interurbain du Pas-de-Calais.

Risques naturels et technologiques

[modifier | modifier le code]

Risque inondation

[modifier | modifier le code]

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[29].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Nieles en 1208 ; Nyeles en 1364 ; Nelles en 1554 ; Nielles en 1559 ; Nelle en 1679[30] ; Nesles en 1793 et depuis 1801[1].

Le nom viendrait du romain *neviala, au pluriel, ayant le même sens que le latin novalia « terre nouvellement défrichée », venant du gaulois nevio-ialo « nouvelle terre»[31].

D'autres hypothèses avancent le germanique niwialho « la basse (terre) » ou nige villa, « nouveau domaine »[32].

Son nom flamand est Nele[33].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais[34].

Commune et intercommunalités

[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté d'agglomération du Boulonnais qui regroupe 22 communes et totalise 112 264 habitants en 2021[34].

Circonscriptions administratives

[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton d'Outreau[34].

Circonscriptions électorales

[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la cinquième circonscription du Pas-de-Calais[35].

Élections municipales et communautaires

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1844   Fanchon    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Maurice Demilly    
mars 2008 En cours
(au 30 mai 2020)
Guy Feutry   Ancien cadre
Réélu pour le mandat 2014-2020[36]
Réélu pour le mandat 2020-2026[37],[38],[39]

La commune est jumelée avec :

Carte
Jumelages et partenariats de Nesles.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Nesles.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Isleham[40]Royaume-Unidepuis
Magdala[41]Allemagnedepuis

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Neslois[42].

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

En 2021, la commune comptait 1 070 habitants[Note 9], en évolution de +11,46 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
235245279257209242265283287
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
245235259342376454568718713
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
767726734729802830834812927
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0941 1149771 0391 0971 0671 0511 049962
2015 2020 2021 - - - - - -
9601 0671 070------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 489 hommes pour 502 femmes, soit un taux de 50,66 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,1 
3,6 
75-89 ans
6,3 
19,2 
60-74 ans
19,0 
20,0 
45-59 ans
19,4 
19,6 
30-44 ans
20,0 
18,6 
15-29 ans
15,5 
18,6 
0-14 ans
18,7 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Une entreprise du boulonnais, qui fabrique des matériaux hautement résistants destinés à des sites industriels à travers le monde, emploie 105 personnes sur son site installé dans la commune[48].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Site naturel

[modifier | modifier le code]

La glaisière : site réhabilité par le Conseil général du Pas-de-Calais en fin d'exploitation. La glaisière est une ancienne carrière d’argile du Gault, exploitée jusqu’en 1982. Le site se compose d’un étang, d'un boisement de milieu humide, de prairies bocagères typiques du bas-Boulonnais et un verger de variétés locales[49].

L’argile du Gault (argile albienne[50]) est une formation d’argile déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes au cours du Crétacé inférieur (Albien supérieur et moyen)[50].

Monument historique

[modifier | modifier le code]

Autres lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'édifice fortifié dit motte de défrichement[52].
  • L'église paroissiale Notre-Dame[52].
  • Le moulin de la Neuville. C'est un moulin à blé dont l'origine remonte à la fin du XVIIIe siècle et qui a été restauré[53],[54].
  • Le monument aux morts[55].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Nesles Blason
Parti : au 1er de gueules à la croix d'argent, au 2e d'argent au lion d'azur (d'or) couronné d'or[56].
Détails
La commune a relevé, sans les modifier, les armes des Patras de Campaigno qui furent les anciens seigneurs de la commune mais aussi de Neufchâtel. Cette famille disait descendre des anciens ducs de Patras en Morée.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  7. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Neufchâtel-Hardelot comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
  11. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Longpré (E5310660) » (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Nesles et Boulogne-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Boulogne-Sem » (commune de Boulogne-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Boulogne-Sem » (commune de Boulogne-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages boulonnais », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  13. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysage des dunes et estuaires d’Opale », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Les espaces protégés. », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. . La forêt domaniale d’Hardelot s’étend au pied de la cuesta qui marque le rebord sud de la boutonnière du Boulonnais et constitue un remarquable écosystème forestier« ZNIEFF 310007278 - Forêt domaniale d’Hardelot et ses lisières », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF 310007275 - Coteau crayeux de Nesles-Verlincthun et bois de Tingry et motte féodale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF 310013278 - Glaisière de Nesles », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF 310013721 - La Cuesta du Boulonnais entre Neufchâtel-Hardelot et Colembert », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  21. « Natura 2000 FR3100484 - Pelouses et bois neutrocalcicoles de la cuesta sud du Boulonnais », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  24. « Unité urbaine 2020 de Neufchâtel-Hardelot », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  25. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Nesles ».
  26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  29. République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264,‎ , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
  31. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 280.
  32. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 279.
  33. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  34. a b et c « Rattachements administratifs de la commune », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
  35. « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  36. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  37. « Welcome to nginx! », sur cafeyn.co (consulté le ).
  38. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  39. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  40. « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/accesFrance.html »
  41. « http://www.lelien-nesles.asso.fr/Pages%20HTML/Serments%20de%20jumelage.html »
  42. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Nesles (62603) », (consulté le ).
  47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  48. Julien Castelli, « Conséquences de la guerre en Ukraine : TRB (Nesles) poursuit ses activités en Russie », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. Syndicat mixte Eden 62
  50. a et b C. Delattre, E. Mériaux, M. Waterlot, Région du Nord, Masson et Cie, coll. « Guides géologiques régionaux », (ISBN 978-2-225-36795-3), p. 48.
  51. « Motte féodale », notice no PA00108364, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. a et b « Liste des lieux et monuments répertoriés dans la base Mérimée », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  53. « Moulin à blé dit Moulin de la Neuville », notice no IA00062486, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  54. « Le moulin de Nesles » (consulté le ).
  55. « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
  56. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

Licensed under CC BY-SA 3.0 | Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Nesles
12 views |
↧ Download this article as ZWI file
Encyclosphere.org EncycloReader is supported by the EncyclosphereKSF