« Ma compétence en matière musicale est si modeste qu'il ne m'appartient pas de juger la partition dont Octave Crémieux a cru devoir orner le livret de son collaborateur, mais que la musique de M. Octave Crémieux soit, aux yeux et aux oreilles de mes savants confrères, ce qu'elle voudra (ou mieux, ce qu'ils voudront) je ne songe point à m'en préoccuper. Elle est presque constamment dansante cette musique et elle amuse ; on lui a reproché d'évoquer le music-hall anglais, plus que l'opérette française ; je crois le reproche justifié, mais je ne pense pas que cela nuise à son succès possible. Est-elle originale ? Je n'en sais rien. Je sais qu'elle s'adapte parfaitement à l'ouvrage qu'elle accompagne, et qu'elle contribue, pour une large part, à le rendre divertissant. »
— Maximin Roll, Les Potins de Paris[5], n°100, février 1919
Dans La Petite Fille aux yeux sombres (1922), Marcel Pagnol, qui connaissait Crémieux, décrit plaisamment une jeune femme peu moderne en écrivant :
« Elle aime les romans d'Henry Bordeaux, elle déchiffre les valses douloureusement idiotes d'Octave Crémieux. »