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| Naissance |
Montpellier (Hérault) |
|---|---|
| Décès |
(à 76 ans) Paris 18e |
| Nationalité | française |
| Activité principale | compositeur de musique légère |
| Années d'activité | 1900-1949 |
Octave Crémieux est un compositeur français né le à Montpellier (Hérault) et mort le à Paris 18e.
Il est apparenté au dramaturge Hector Crémieux (1828-1892)[1].
Octave Crémieux naît le à Montpellier de Charles Mardochée Crémieux, cafetier, et Joséphine Wollff, sans profession[2].
Essentiellement compositeur de musique légère, Octave Crémieux a écrit des chansons, de nombreuses valses et trois opérettes. Il a connu un succès particulier avec Quand l'amour meurt, chanson écrite en 1904 avec le parolier Georges Millandy, reprise par Marlene Dietrich dans le film Morocco de Josef von Sternberg en 1930 et par Jeanne Moreau dans Le Petit Théâtre de Jean Renoir en 1970.
Sa comédie musicale La Folle Escapade[3], créée en 1919 sur un livret de Maurice de Marsan et Régis Gignoux[4], fut sa principale réussite sur scène.
Il est le compositeur attitré de Paulette Darty, la reine de la « valse lente » à la Belle Époque.
Il meurt le dans le 18e arrondissement de Paris, à l'âge de 76 ans[5].
Octave Crémieux épouse Guittla Blauwband, sans profession, le 1er juillet 1925 à la mairie du 9e arrondissement de Paris[6]. L'écrivain Roland Dorgelès est l'un des témoins.
« Ma compétence en matière musicale est si modeste qu'il ne m'appartient pas de juger la partition dont Octave Crémieux a cru devoir orner le livret de son collaborateur, mais que la musique de M. Octave Crémieux soit, aux yeux et aux oreilles de mes savants confrères, ce qu'elle voudra (ou mieux, ce qu'ils voudront) je ne songe point à m'en préoccuper. Elle est presque constamment dansante cette musique et elle amuse ; on lui a reproché d'évoquer le music-hall anglais, plus que l'opérette française ; je crois le reproche justifié, mais je ne pense pas que cela nuise à son succès possible. Est-elle originale ? Je n'en sais rien. Je sais qu'elle s'adapte parfaitement à l'ouvrage qu'elle accompagne, et qu'elle contribue, pour une large part, à le rendre divertissant. »
— Maximin Roll, Les Potins de Paris[7], n°100, février 1919