Orias ou Oriax est un démon issu des croyances de la goétie, science occulte de l'invocation d'entités démoniaques.
Le Lemegeton le mentionne en 59e position de sa liste de démons. L'ouvrage lui donne le titre de grand marquis de l'empire infernal[1].
Orias est connu pour être le démon des astrologues et des devins. Il se montre sous les traits d'un lion furieux assis sur un cheval à queue de serpent. Il porte dans chaque main une vipère. Il connait et enseigne l'astronomie et l'astrologie. Il métamorphose les hommes à leur volonté et leur fait obtenir des dignités et des titres. Il dirige 30 légions infernales[2].
La Pseudomonarchia Daemonum le mentionne en 49e position de sa liste de démons et lui donne des caractéristiques similaires[3].
Jacques Collin de Plancy, Dictionnaire des sciences occultes… ou Répertoire universel des êtres, des personnages, des livres… qui tiennent aux apparitions, aux divinations, à la magie… (t. 48-49 de l' Encyclopédie théologique), Migne, , 2232 p. (présentation en ligne)
Jacques Collin de Plancy, Dictionnaire infernal ou Bibliothèque Universelle sur les êtres, les personnages, les livres, les faits et les choses, qui tiennent aux apparitions, à la magie, au commerce de l'enfer, aux divinations, aux sciences secrètes, aux grimoires, aux prodiges, aux erreurs et aux préjugés, aux traditions et aux contes populaires, aux superstitions diverses, et généralement à toutes les croyances merveilleuses, surprenantes, mystérieuses et surnaturelles, Tome premier, P. Mongie aîné, , 390 p. (présentation en ligne)
Jacques Collin de Plancy, Dictionnaire infernal ou Bibliothèque Universelle sur les êtres, les personnages, les livres, les faits et les choses, qui tiennent aux apparitions, à la magie, au commerce de l'enfer, aux divinations, aux sciences secrètes, aux grimoires, aux prodiges, aux erreurs et aux préjugés, aux traditions et aux contes populaires, aux superstitions diverses, et généralement à toutes les croyances merveilleuses, surprenantes, mystérieuses et surnaturelles, Tome second, P. Mongie aîné, , 404 p. (présentation en ligne)