Paramaribo | ||
Le temple Arya Dewaker. | ||
Administration | ||
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Pays | Suriname | |
District | Paramaribo | |
Paroisse | Saint Ann | |
Démographie | ||
Gentilé | Paramaribien[1] | |
Population | 242 946 hab. (2004) | |
Densité | 1 328 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 5° 49′ 25″ nord, 55° 10′ 11″ ouest | |
Altitude | 3 m |
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Superficie | 18 300 ha = 183 km2 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Suriname
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Centre-ville historique de Paramaribo *
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Pays | Suriname |
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Type | Culturel |
Critères | (ii) (iv) |
Numéro d’identification |
940 |
Région | Amérique latine et Caraïbes ** |
Année d’inscription | (26e session) |
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Paramaribo (prononcé en néerlandais : /ˌpaːraːˈmaːriboː/, surnommée Par'bo) est la capitale du Suriname. Elle est située sur le fleuve Suriname, à environ 15 km à l'intérieur des terres. Elle fait partie du district de Paramaribo. Sa population s'élevait à 242 946 habitants en 2004.
Établie par les Néerlandais, la ville devient en 1650, capitale de la nouvelle colonie anglaise, fondée par Anthony Rowse et Lord Francis Willoughby de Parham, gouverneur de la Barbade. Les attaques par la flotte Royale de Louis XIV de Cassard en 1712 contre les Antilles anglaises, puis la prise de Saint-Eustache et enfin l’attaque contre Paramaribo en février 1713 jouèrent un rôle important pour inciter les Hollandais à reprendre les négociations à Utrecht en vue de la signature du traité.
Différents changements d'autorité suivent alors entre Néerlandais et Britanniques, mais la ville reste finalement sous autorité néerlandaise de 1815 jusqu'à son indépendance en 1975.
En janvier 1821, un violent incendie ravage la ville détruisant 400 maisons et autres bâtiments. Un second incendie a lieu en 1832, détruisant 46 maisons.
L'activité économique repose principalement sur l'exportation d'or, de bauxite, de cannes à sucre, de sucre, de riz, de cacao, de café, de rhum et de bois tropical et de bananes.
Paramaribo est connu pour sa diversité ethnique et linguistique. La plupart des habitants sont des descendants d'Indiens, d'indigènes, d'Africains, d'Indonésiens (île de Java) et des descendants de Néerlandais. Les deux langues véhiculaires sont le néerlandais et l'anglais. On y parle aussi le sranang tongo (un créole anglais), des dialectes indonésiens, dont le javanais, et l'indonésien, le ndjuka, le papiamento, créole des Antilles néerlandaises, mais moins présent au Suriname, ainsi que divers autres dialectes et langues.
Le centre-ville historique a été inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO en 2002, en raison de « la fusion progressive de l’architecture et des techniques de construction européennes avec les matériaux et les artisanats indigènes sud-américains, qui a fini par donner naissance à un nouveau langage architectural ». La plupart des maisons du centre sont en bois (d'où les incendies successifs qui ont marqué l'histoire de la ville), avec parfois des briques rouges, arrivées en tant que lest des navires hollandais venus chercher les produits de la colonie.
Bâtiments remarquables :
Paramaribo est desservie par deux aéroports : l'aéroport international Johan Adolf Pengel et l'aéroport Zorg en Hoop.
De nombreux sportifs issus de cette ville d'une ancienne colonie hollandaise ont défendu plus tard les couleurs des Pays-Bas, notamment en football avec Clarence Seedorf, Edgar Davids, Aron Winter, Jimmy Floyd Hasselbaink ou Henk Fraser, ou le célèbre kick boxer Remy Bonjasky.