Système | |
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Type |
Famille typographique (d) |
Vox-Atypi |
Linéale (d) |
Pays d'origine | |
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Fonderie | |
Typographe | |
Création |
Parisine est une police de caractères créée pour la RATP par Jean François Porchez, de l'entreprise Porchez Typofonderie[1]. Cette police de caractère est utilisée depuis dans le métro parisien, le RER d'Île-de-France exploité par la RATP, les tramways et les bus RATP et, depuis , dans le métro d'Osaka pour les inscriptions en alphabet latin ; elle a également été adoptée dans le métro d'Alger[2]. Ses formes sont influencées par le travail d'Edward Johnston et Eric Gill pour le métro de Londres.
« Parisine » est une marque déposée auprès de l'INPI par la RATP.
Cette police a largement inspiré le créateur de la Brusseline, police de caractères utilisée par la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB), équivalent bruxellois de la RATP, qui l'utilise sur son réseau de tramway, bus et métro.[à vérifier]
L'adoption de la police Parisine s'inscrit dans le cadre d'« Autrement Bus », un programme lancé au début des années 1990 pour unifier les signalétiques des différents modes de transport, dans le contexte d'un réseau désormais multimodal. Elle s'accompagne par d'autres modifications et uniformisations de la signalétique, telles que le choix du bleu comme couleur de base, d'un code couleur pour représenter les différentes lignes, ou encore de l'écriture en « capitales et bas de casse »[3].
Initialement prévue pour la signalétique, en remplacement de la police Neue Helvetica[4] (brièvement utilisée après la Métro (Adrian Frutiger)[5],[6]), l'utilisation de Parisine tend cependant à se généraliser sur de plus en plus de supports, tels que les plans de lignes (papier, web, girouettes des autobus d'Île-de-France, etc.), depuis que la déclinaison Parisine Office a été créée.
Le but de ce caractère typographique est d'être utilisé sur des panneaux de signalétique (et donc sans problème de qualité de papier ou d'encre), d'être lisible de loin sans ambiguïté, y compris pour des touristes dont l'alphabet latin ne serait pas l'alphabet natal, et surtout d'être moins large (90 %) et plus homogène en largeur que le caractère employé précédemment, le Neue Helvetica.