Pascal | |
L'Ajax, identique au Pascal | |
Type | Sous-marin |
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Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Arsenal de Brest |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | 10 septembre 1931 |
Statut | sabordé le |
Équipage | |
Équipage | 5 officiers, 66 marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 92,30 m |
Maître-bau | 8,10 m |
Tirant d'eau | 4,40 m |
Déplacement | 1 572 tonnes en surface 2 082 tonnes en plongée |
Propulsion | 2 moteurs Diesel 2 moteurs électriques |
Puissance | Diesel : 2 × 3 000 ch Électrique : 2 × 1 200 ch |
Vitesse | Surface : 17,5 nœuds Plongée : 10 nœuds |
Profondeur | 80 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 9 tubes lance-torpilles de 550 mm 2 tubes lance-torpilles de 400 mm 1 canon de 100 mm 1 mitrailleuse-double de 13,2 mm/76 |
Rayon d'action | 14 000 nautiques à 7 nœuds (surface) 100 nautiques à 7 nœuds (immersion) |
Carrière | |
Port d'attache | Brest |
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Le Pascal est un sous-marin français de la classe 1 500 tonnes. Lancé en 1928, il est le premier de la série M6.
Le Pascal fait partie d'une série assez homogène de 31 sous-marins océaniques de grande patrouille, aussi dénommés 1 500 tonnes en raison de leur déplacement. Tous sont entrés en service entre 1931 (Redoutable) et 1939 (Sidi-Ferruch).
Longs de 92,30 mètres et larges de 8,10, ils ont un tirant d'eau de 4,40 mètres et peuvent plonger jusqu'à 80 mètres. Ils déplacent en surface 1 572 tonnes et en plongée 2 082 tonnes. Propulsés en surface par deux moteurs diesel d'une puissance totale de 6 000 chevaux, leur vitesse maximum est de 18,6 nœuds. En plongée, la propulsion électrique de 2 250 chevaux leur permet d'atteindre 10 nœuds. Appelés aussi « sous-marins de grandes croisières », leur rayon d'action en surface est de 10 000 nautiques à 10 nœuds et en plongée de 100 nautiques à 5 nœuds.
Mis en chantier le avec le numéro de coque Q138, le Pascal est lancé le et mis en service le .
Il est affecté, au début de la Seconde Guerre mondiale, à la 4e division de sous-marins, basée à Brest, qu'il forme avec Le Centaure, l'Argo et le Henri Poincaré[1].
Dès le , il patrouille le long des côtes marocaines avec Le Centaure et le Henri Poincaré[2]. Le , il arraisonne le paquebot italien Saturnia dans le sud des Açores. Il le laisse repartir après avoir contrôlé ses passagers, parmi lesquels figurent sept juifs allemands[3]. Il est en patrouille au sud de la Sardaigne lorsque l'armistice entre en vigueur le . Il reste un temps à Bizerte avant de rejoindre la 5e DSM à Casablanca en . Il quitte le Maroc pour un grand carénage à La Ciotat de huit mois, qui s'achève le . À cette date, il est autorisé à se réarmer pour protéger Toulon. Le réarmement n'est pas achevé lorsque les Allemands pénètrent dans Toulon le et le sous-marin est sabordé avec la flotte française[4]. Il est renfloué le à deux reprises puis est déclaré inutilisable par les Allemands. Il est définitivement coulé par un bombardement le avec le Redoutable et le Fresnel[5].