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Service historique de la Défense (GR 13 YD 473)[1] |
Philibert Collet (Sidi-bel-Abbès, – Toulouse, ), est un officier général français, Compagnon de la Libération.
Engagé volontaire en 1915 au 2e régiment de zouaves, il dirige le groupe franc du 1er régiment de tirailleurs algériens et termine la Première Guerre mondiale comme sous–lieutenant et chevalier de la Légion d’honneur le .
En 1919, il est envoyé comme officier de renseignements de l'Armée du Levant dans le Nord de la Syrie alors sous mandat français et dirige un groupe de supplétifs dans plusieurs opérations contre des tribus révoltées de 1920 à 1924 pendant les opérations visant à mettre en œuvre le mandat. On le renforce alors par un escadron de Tcherkesses, accueillis par l'Empire ottoman après le génocide tcherkesse , et installés en Syrie.
Pendant la révolte druze de 1925-1927, Collet avec son Groupement Tcherkess, faisant partie des Troupes spéciales du Levant participera à la tête de ses hommes à de nombreuses opérations.
Le , Collet passe avec une partie de ses hommes en Transjordanie rejoignant les Forces françaises libres. Il est accueilli par le capitaine Paul Jourdier du 1er régiment (de marche) de spahis marocains.
Il participe à la campagne de Syrie et entre le à la tête de l’escorte du général Legentilhomme à Damas.
En , il est décoré de l'ordre de la Libération par Charles de Gaulle à Alger. Ce dernier l'affecte, après le déplacement de ce dernier à Toulouse les 16 et , au commandement de la 17e région militaire à Toulouse. Le général Collet est décédé à Toulouse le après une brève maladie. Philibert Collet a épousé une Britannique, Anne Clempert, le à Port-Saïd, et ils eurent un fils, Ronald, né en 1930.
Il repose au cimetière de Terre-Cabade à Toulouse.
Une rue porte son nom à Châtillon-sur-Chalaronne (Ain).