Le port-musée de Douarnenez, Finistère (France), inauguré en mai 1993, se situe au Port-Rhu sur l'ancienne ria de Pouldavid qui sépare Douarnenez et le quartier de Tréboul. Il prit la suite de l'ancien Musée du bateau, ouvert en 1985 à l'initiative de l'association locale Treizour[1] créée en 1979. Dès 1986, l'association fit don à la ville de Douarnenez de sa collection de coques collectées depuis sa création et le musée devint municipal.
Le port-musée est consacré aux bateaux et aux hommes de Bretagne et d'ailleurs. Il possède une collection de référence nationale.
Le port-musée de Douarnenez et la médiathèque Georges Perros, place de l'Enfer
Le Musée
En 1988, la poste émet un timbre dédié au "Musée du bateau à Douarnenez".
Le musée, installé dans une ancienne conserverie de sardines, possède une collection de bateaux premiers, bateaux de plaisance, de pêche ainsi qu'une multitude d'objets. Le musée à flot ouvert du 1er avril à la fin du mois d'octobre est unique en France. Les 5 bateaux ouverts à la visite se laissent découvrir[pas clair] dans la ria du Port-rhu, à proximité de l'île Tristan. Trois sujets : pêche, cabotage et plaisance.
L'estacade a été rénové en 2006. La visite se fait grâce à des films et des audio-guides.
Le port-musée présente diverses expositions temporaires, sur les thèmes liés à la navigation ou à la mer. Ces expositions sont installées pour une durée de 4 à 24 mois et parfois créés en partenariat avec des associations.
Voyage en couleurs, premières photographies couleurs en Bretagne (1907-1929) du au ;
Des animations, gratuites sur présentation du billet d'entrée, sont proposées l’été et à chaque vacances scolaires. De mi juillet à mi août les animations sont proposées chaque jour: visite sur l'histoire de Douarnenez et de la pêche à la sardine, rencontre avec d'anciens marins pour découvrir le ramendage de filets mais aussi le tannage des voiles, le matelotage, etc., ainsi que des dégustations de produits locaux...
Le musée à flot ouvert du 1er avril à la fin du mois d'octobre est le premier en France avant celui de Dunkerque.
Douarnenez : la digue-écluse vue de l'aval fermant le Port-Rhu, le transformant en bassin à flot
Douarnenez : l'estacade entourée de bateaux du Port-Rhu.
Douarnenez : la passerelle Jean Marin au dessus du barrage prolongeant l'écluse.
Douarnenez : le Port Rhu vu en amont de l'écluse et de la passerelle Jean Marin
Les bateaux ouverts à la visite se laissent découvrir[pas clair] dans le cadre de la ria du Port-Rhu, à proximité de l'île Tristan. Trois sujets sont proposés : pêche, cabotage et plaisance.
En 2023, c'est la fin d’une longue page d’histoire pour le Notre-Dame-de-Rocamadour, dernière des grandes unités de pêche à la langouste mauritanienne, il sera déconstruit. Pour restaurer entièrement le langoustier du Port-Musée, inscrit aux collections des musées de France depuis 1991, il aurait fallu trouver près de trois millions d’euros. Des inquiétudes se font jour car d’autres bateaux du Port-Musée pourraient connaître le même destin[2].
Jean-Michel Le Boulanger, Douarnenez, de 1800 à nos jours: essai de géographie historique sur l'identité d'une ville, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN978-2-86847-515-2, lire en ligne), chap. VIII (« Le destin contrasté des ports »), p. 335-363.