Province de Milan Provincia di Milano | |
Administration | |
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Pays | Italie |
Région | Lombardie |
Capitale | Milan |
Communes | 134 |
Code postal | 20121-20162 (Milan), 20010-20099 |
Plaque d'immatriculation | MI |
Préfixe téléphonique | 02, 0331, 0363, 0371 |
Code ISTAT | 015 |
Démographie | |
Population | 3 161 628 hab. (31-12-2010[1]) |
Densité | 2 007 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 27′ 51″ nord, 9° 11′ 25″ est |
Superficie | 157 500 ha = 1 575 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | site officiel |
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La province de Milan (en italien : Provincia di Milano) est une ancienne province italienne dans la région de Lombardie, dont le chef-lieu était la ville de Milan. Elle est remplacée par la ville métropolitaine de Milan le 1er janvier 2015.
D'une superficie de 1 575 km2, son territoire correspondait exactement à celui de la ville métropolitaine de Milan, qui lui a succédé.
En 600 av. J.-C., le territoire sur lequel Milan est situé fut envahi par les Insubres. En 222 av. J.-C., les Romains en firent la conquête après la défaite de Viridomaros, dernier chef gaulois, vaincu et tué par le consul Claudius Marcellus lors de la bataille de Clastidium.
Au IIIe siècle, Milan prit de l’importance sous l’empereur Maximilien Hercule, qui en fit sa capitale, et l’entoura de fortes murailles (Fossa Romana). En 452, Attila la ravagea. Théodoric et les Goths la possédèrent ensuite pendant 70 ans, jusqu’à ce qu’ils en fussent chassés par Bélisaire.
En 568, les Longobards ou Lombards s’établirent à leur tour dans le pays. Charlemagne les vainquit en 774 et annexa leur royaume et sept états. Au XIe siècle, mouvement d’affranchissement des Communes. Les querelles entre les papes et les empereurs, connues sous le nom des guerres des Guelfes et des Gibelins.
En 1111, Milan rasa Lodi, en 1127 elle en fit autant de Côme et quelques années plus tard les Milanais défirent les gens de Pavie et de Crémone. En 1162, Frédéric Barberousse assiégea, prit et détruisit Milan. En 1176, Frédéric Barberousse était vaincu à la célèbre bataille de Legnano. Le Milanais est déchiré par les luttes entre les Torriani ou Della Torre, les Visconti et les Sforza. En 1167, création de la Ligue lombarde qui se forma sous les auspices du pape Alexandre III.
Plus tard, Louis XII, réclamant le Milanais, fait prisonnier Ludovic le More en 1500. Jules II, ayant conçu le dessein d’affranchir l’Italie, forme la Sainte Ligue pour l’expulsion des Français. Louis XII perd le Milanais en 1512. Maximilien Sforza, fils de Ludovic le More, est dépossédé en 1515 par François Ier, roi de France.
En 1535 François II Sforza, dernier duc de Milan, meurt. Charles Quint s’empare du Milanais, qui fait partie de la monarchie espagnole jusqu’à la guerre de succession, dont la mort de Charles II d'Espagne en 1700 fut le déclencheur. En 1714, le Milanais passa alors au pouvoir de la maison d’Autriche.
Les Français envahirent le Milanais en 1796. Le traité de Campo-Formio de 1797 rendit une apparence d’indépendance à Milan, qui devint le chef-lieu de la République cisalpine. En 1805, le Milanais fit partie du royaume d’Italie. En 1815, Milan devint, sous la domination de l’Autriche, la capitale du royaume de Lombardie-Vénétie.
Le , les Milanais se soulevèrent. Les Autrichiens rentrèrent dans Milan le 6 août. À la paix de Villafranca, en 1859, l’empereur d’Autriche céda la Lombardie à l’empereur Napoléon III, qui la remit au roi Victor-Emmanuel II.
Créée en 1859 au sein du royaume de Sardaigne, la province est amputée du Lodi et de Monza et Brianza. Elle cesse d'exister le 31 décembre 2014. Elle est remplacée par la ville métropolitaine de Milan sur le même territoire.
La province de Milan est reprise par la droite à l'occasion des élections provinciales de 2009. À la suite de ce scrutin, la composition du conseil provincial est la suivante :
La province de Milan est l’aire économique la plus importante d'Italie : avec 338 010 entreprises actives en 2005 (42,3 % des entreprises lombardes et 6,6 % des entreprises italiennes).
À partir des années 1970, comme pour tous les centres urbains européens, la production industrielle lourde a laissé place au secteur des services et aux activités tertiaires, surtout les plus qualifiées et de plus haute valeur ajoutée. Au cours des années 1990, l'évolution technologique et la globalisation de l'économie ont définitivement modifié son modèle productif traditionnel qui se base, aujourd’hui, sur une épaisse toile d’entreprises productives de petite et très petite dimension, rattachées à un nombre limité de moyennes et grandes entreprises.
Milan se pose même comme capital du non-profit, dans lequel la vocation aux affaires se combine avec les anciennes traditions de solidarité et mutualistes de la société civile lombarde. Dans l'aire milanaise fonctionnent presque 11 000 institutions. Le monde du non-profit revêt un rôle important dans le système économique et social local, mobilisant des ressources humaines et financières significatives ; le nombre des adeptes est d’environ 10 % du total national et environ 50 % de celui de la Lombardie.
Sur le territoire milanais se trouvaient six parcs régionaux : Parco Adda Nord, Parco Agricolo Sud Milano, Parco delle Groane, Parco Nord Milano, Parco della valle del Lambro, Parco Lombardo della valle del Ticino.
Certains[Qui ?] veulent inclure en Brianza :