Le psaume 138 (137 selon la numérotation grecque) est attribué à David.
verset | original hébreu[1] | traduction française de Louis Segond[2] | Vulgate[3] latine |
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1 | לְדָוִד: אוֹדְךָ בְכָל-לִבִּי; נֶגֶד אֱלֹהִים אֲזַמְּרֶךָּ | [De David.] Je te célèbre de tout mon cœur, je chante tes louanges en la présence de Dieu. | [Ipsi David] Confitebor tibi Domine in toto corde meo quoniam audisti verba oris mei in conspectu angelorum psallam tibi |
2 | אֶשְׁתַּחֲוֶה אֶל-הֵיכַל קָדְשְׁךָ, וְאוֹדֶה אֶת-שְׁמֶךָ--עַל-חַסְדְּךָ וְעַל-אֲמִתֶּךָ:כִּי-הִגְדַּלְתָּ עַל-כָּל-שִׁמְךָ, אִמְרָתֶךָ | Je me prosterne dans ton saint temple, et je célèbre ton nom, à cause de ta bonté et de ta fidélité, car ta renommée s’est accrue par l’accomplissement de tes promesses. | Adorabo ad templum sanctum tuum et confitebor nomini tuo super misericordia tua et veritate tua quoniam magnificasti super omne nomen sanctum tuum |
3 | בְּיוֹם קָרָאתִי, וַתַּעֲנֵנִי; תַּרְהִבֵנִי בְנַפְשִׁי עֹז | Le jour où je t’ai invoqué, tu m’as exaucé, tu m’as rassuré, tu as fortifié mon âme. | In quacumque die invocavero te exaudi me multiplicabis me in anima mea virtute |
4 | יוֹדוּךָ יְהוָה, כָּל-מַלְכֵי-אָרֶץ: כִּי שָׁמְעוּ, אִמְרֵי-פִיךָ | Tous les rois de la terre te loueront, ô Éternel ! En entendant les paroles de ta bouche ; | Confiteantur tibi Domine omnes reges terrae quia audierunt omnia verba oris tui |
5 | וְיָשִׁירוּ, בְּדַרְכֵי יְהוָה: כִּי-גָדוֹל, כְּבוֹד יְהוָה | Ils célébreront les voies de l’Éternel, car la gloire de l’Éternel est grande. | Et cantent in viis Domini quoniam magna gloria Domini |
6 | כִּי-רָם יְהוָה, וְשָׁפָל יִרְאֶה; וְגָבֹהַּ, מִמֶּרְחָק יְיֵדָע | L’Éternel est élevé : il voit les humbles, et il reconnaît de loin les orgueilleux. | Quoniam excelsus Dominus et humilia respicit et alta a longe cognoscit |
7 | אִם-אֵלֵךְ, בְּקֶרֶב צָרָה-- תְּחַיֵּנִי:עַל אַף אֹיְבַי, תִּשְׁלַח יָדֶךָ; וְתוֹשִׁיעֵנִי יְמִינֶךָ | Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie, tu étends ta main sur la colère de mes ennemis, et ta droite me sauve. | Si ambulavero in medio tribulationis vivificabis me super iram inimicorum meorum extendisti manum tuam et salvum me fecit dextera tua |
8 | יְהוָה, יִגְמֹר בַּעֲדִי: יְהוָה, חַסְדְּךָ לְעוֹלָם; מַעֲשֵׂי יָדֶיךָ אַל-תֶּרֶף | L’Éternel agira en ma faveur. Éternel, ta bonté dure toujours, n’abandonne pas les œuvres de tes mains ! | Dominus retribuet propter me Domine misericordia tua in saeculum opera manuum tuarum ne dispicias |
Historiquement, ce psaume était récité ou chanté lors de l'office de vêpres du mercredi, selon la règle de saint Benoît, fixée vers 530[4],[5].
Dans la liturgie des Heures actuelle, le psaume 138 est récité aux vêpres du mardi de la quatrième semaine[6]. D'ailleurs, dans la liturgie de la messe, il est lu le 21e dimanche du temps ordinaire de l’année A[7], le 5e et le 17e dimanches du temps ordinaire de l’année C.
Nombreux sont les auteurs qui ont commenté les psaumes. Voici quelques ouvrages parmi les plus connus, classés par ordre chronologique :