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Cimetière du Père-Lachaise, Tombe de Raoul Urbain (d) |
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Bagne de Nouvelle-Calédonie (jusqu'en ) |
Raoul Urbain, né le à Condé-sur-Noireau et mort le à Paris XIIe[1], est une personnalité de la Commune de Paris.
Fils d'instituteur, provisoirement cheminot et instituteur lui-même, il enseigne d'abord dans le village de Moult, près de Caen, puis à l'École primaire démocratique de la rue de Verneuil à Paris.
Pendant le siège de Paris par les Allemands de à , il s'enrôle dans la Garde nationale et milite au club du Pré-au-Clerc. Il fait partie du Comité central républicain des Vingt arrondissements. Durant le soulèvement du 18 mars 1871, il occupe la mairie du VIIe arrondissement. Le , il est élu au Conseil de la Commune par le VIIe arrondissement ; il siège à la commission de l'Enseignement, puis à celle des Relations extérieures et à celle de la Guerre. Il vote pour la création du Comité de Salut public. Il se montre partisan résolu de l'exécution des otages. Après la Semaine sanglante, il est arrêté et condamné aux travaux forcés à perpétuité par le conseil de Guerre.
Déporté au bagne de Nouvelle-Calédonie, il revient à Paris après l'amnistie de 1880, et s'occupe du mouvement coopératif. À sa mort, il travaillait comme employé à la Préfecture de la Seine. Il repose au cimetière du Père-Lachaise (90e division)[2].