Raphaël-Georges Lévy appartient à la bourgeoisie juive cultivée. Il est le fils de Benjamin Lévy (1818-1884) qui fut le professeur d'allemand du prince impérial puis le premier professeur d'allemand à l'École de guerre et enfin inspecteur général de l'Instruction publique[2] et d'Eugénie Bamberger (sœur d'Henri Bamberger).
Sa sœur, Marguerite Lévy épouse un cousin de Marcel Proust, Daniel Meyer. C'est à Raphaël-Georges Lévy que Proust s'adresse après la mort de ses parents pour bénéficier de conseils sur les placements boursiers[3].
Pendant plus de 30 ans, il dispense un cours d'affaires de banque à l’École libre des sciences politiques (1894-1924)[4],[5]. Il donne aussi un cours sur les finances étrangères[4]. Il prend part au congrès de science politique organisé par l'association des anciens élèves de Sciences Po lors de l'exposition universelle de 1900[6]. Henry de Peyster lui succède lorsqu'il cesse de dispenser son cours sur les finances étrangères[6].
Conseiller municipal de Deauville en 1900, il est sénateur de la Seine de 1920 à 1927. Il est pendant cinq ans le rapporteur du budget des Régions Libérées.
« Raphaël-Georges Lévy », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]