Roberto Lewis
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Roberto Gerónimo Lewis García de Paredes |
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Roberto Gerónimo Lewis García de Paredes, né le à Panama et mort dans cette ville le , est un artiste peintre, sculpteur, enseignant et diplomate panaméen.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né dans la ville portuaire de Panama, Roberto Lewis est envoyé par ses parents dans une école catholique à Passy afin d'entreprendre des études secondaires. De retour au pays, il entre dans l'entreprise familiale dédiée au négoce (« Gerardo Lewis »). Il choisit ensuite de repartir pour la capitale française en : là, il suit aux Beaux-arts les cours du soir de Léon Bonnat, puis du sculpteur Paul Dubois, autre membre de l'académie[1], expérience qui va marquer son œuvre à venir.
En 1903, il compose au moins trois dessins pour L'Assiette au beurre[2], mais aussi pour un nouveau bimensuel satirique illustré, La Pomme culte ().
L'année suivante, il est nommé, à 30 ans, consul général du Panama à Paris, son pays s'étant séparé de la Colombie en . Il est au cœur de la transaction qui permet aux États-Unis d'assurer la gérance du chantier du Canal de Panama via le traité Hay-Bunau-Varilla. Lewis reste en poste jusqu'en 1912 et mène une vie mondaine avec son épouse, le couple, jugé sympathique, recevant beaucoup[3].
En 1905, il expose au Salon des artistes français une toile, L'Homme qui rit qui obtient le second prix.
De retour au pays, il est nommé directeur de l'école national de peinture. En 1915, il est commissaire adjoint de l'exposition « Nación de Panamá », en compagnie de Narciso Garay et Carlos Endara, manifestation qui suit l'inauguration officielle du Canal.
Il quitte l'enseignement en 1937.
Œuvre
[modifier | modifier le code]Parmi ses nombreuses réalisations pour le Panama et sa capitale, l'on compte :
- les portraits des présidents du Panama (1907-1948) ;
- fresques historiques, École nationale supérieure (inachevées, 1936-1949, Panama-Ville) ;
- conception urbanistique (avenues et « Cités-jardins ») et exécutions des fresques de la plupart des bâtiments administratifs de la capitale panaméenne ;
- plafond du Teatro Nacional de Panamá (es) ;
- buste du poète Tomás Martín Feuillet (en) (1832-1862) ;
- Gallo, coq en bronze (Plaza de Francia).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Il semble difficile de croire que ce soit sous la tutelle d'Albert Dubois-Pillet (mort en 1890) comme indiqué dans certaines biographies.
- ↑ Trois dessins dont deux signés « Roberto Lewis » dans L'Assiette au beurre n° 124 du 15 août 1903 intitulé « L'Affaire Humbert II ».
- ↑ Moniteur des consulats, revue diplomatique, scientifique, littéraire n° 45 du 8 novembre 1908, p. 10.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Anton Rajer, París en Panamá / Paris in Panama : Roberto Lewis y la historia de sus obras restauradas en el Teatro Nacional de Panamá / Roberto Lewis and the history of his restored art works in the National Theatre of Panama, Menasha, Banta Book Publishing Corp., 2005.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (es) « Roberto Lewis García de Paredes », biographie détaillée avec un portrait photographique.
- (es) Exposition Roberto Lewis, Museo de Arte Contemporáneo, Panama, 2007.
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