Rosalie, une chanson nostalgique sur un ton humoristique interprétée par Carlos.
Rosalie est le nom d'une formule mélodique constituée par la répétition d'un même motif sur des degrés successifs. Si la répétition est exacte, c'est-à-dire si les intervalles sont respectés, la tonalité est en perpétuel changement, comme dans la chanson populaire italienne Rosalia, mia cara — dont la formule tire son nom familier. Dans la musique classique, ce procédé qui relève de l'imitation, est employé avec précaution et généralement, sans que la tonalité en soit affectée[1].
La mélodie de la chanson populaire Rosalia, mia cara.
Rosalie, le surnom donné par les journalistes à la baïonnette du fusil Lebel modèle 1886 des combattants français de la Première Guerre mondiale[2]. Ce surnom reprend probablement les paroles du chansonnier Théodore Botrel qui parle à la fin de l'année 1914 de cette armeblanche qui devient rose et vermeille « du sang impur des Boches » dont elle « abreuve nos sillons »[3]. Les journaux en exaltant les assauts à la baïonnette ont participé à la mythologisation de la guerre car les combats à la baïonnette ont été rares[4].