Le rye whisky, littéralement whisky de seigle, peut désigner le whisky de seigle américain (rye whiskey), ou le whisky canadien, qu'il soit fait avec du seigle ou non.
Aux États-Unis, le rye whiskey (avec un « e ») est, selon la loi, fabriqué avec au minimum 51 % de seigle[1] (les autres ingrédients du moût étant principalement du maïs et de l’orge) et distillé à un maximum de 80 % puis vieilli dans des fûts de chêne fraîchement flambés.
Le whisky canadien est souvent appelé rye whisky[1] car historiquement on utilisait principalement du seigle pour assaisonner la bière du distilleur. Cependant de nos jours la quasi-totalité du whisky canadien contient plus d'un grain (seigle, maïs, orge et blé). Les marques les plus connues sont Canadian Club et Crown Royal[2]. L'Alberta Premium (en) est fait d'un moût de seigle à presque 100 %.
Le whisky de seigle est originaire des premiers pionniers allemands et hollandais de Nouvelle-Angleterre et du Canada, qui commencent à utiliser du seigle pour distiller du whisky à la fin du XVIIIe siècle[1]. Il devient le principal whisky produit dans les régions du nord-est des États-Unis, principalement en Pennsylvanie. La prohibition contribue largement à la quasi-disparition de ces distilleries. Plusieurs ryes canadiens sont des anciens ryes américains, tel le Gibson's Finest (en).
En 1993, Fritz Maytag de l'Anchor Brewing Company, à San Francisco en Californie, a commencé à produire un Old Potrero Single Malt Whiskey, fait à partir uniquement de seigle malté.
En 2017, cet alcool est devenu l'une des deux boissons officielles de la Virginie, l'autre étant le lait[3].