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Le troisième Salve Regina du compositeur italien Alessandro Scarlatti est une antiphonie mariale, écrite sur l'antienne catholique. L'œuvre, en ut mineur, est conçue pour soprano, cordes et basse continue[1]. Sa durée est d'environ 10 minutes.
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%% Scarlatti — Salve Regina [III] incipit
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Le Salve est chanté par la voix soliste et instrumenté pour deux violons, alto et la basse continue (organo) et subdivisé en six séquences.
Scarlatti pose l'atmosphère en quelques notes, « habile a créer des effets dramatiques dans un espace très restreint » et sobre, ici en rythme de procession. Sur « ad te clamamus », le tempo s'accélère avant de ralentir sur « exules filii evae »[2]. La succession des mouvements se fait de façon subtile et palpitante, épousant les codes du baroque romain, allant de l'expression de la douceur à la tendresse plaintive, de la confidence intime à la louange ou la jubilation.
Le manuscrit original étant perdu, reste celui du copiste de Scarlatti et d'autres du XIXe siècle[1].