Titre original | La chiesa |
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Réalisation | Michele Soavi |
Scénario |
Michele Soavi Lamberto Bava Franco Ferrini Dardano Sacchetti |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
A.D.C. Cecchi Gori Group Tiger Cinematografica Reteitalia |
Pays de production | Italie |
Genre | Épouvante, fantastique |
Durée | 100 minutes |
Sortie | 1989 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Sanctuaire (titre original : La chiesa) est un film d'épouvante fantastique italien réalisé par Michele Soavi, sorti en 1989.
Durant le Moyen Âge, des chevaliers teutoniques éliminent tout un village accusé d'hérésie et de sorcellerie. Pour purifier le lieu, une cathédrale est bâtie sur les cadavres de ces villageois considérés comme possédés et soupçonnés d'être des partisans de Satan. Cette construction est censée enterrer les forces du Mal pour l'éternité.
Des siècles plus tard, de nos jours, lors des travaux de restauration de l'édifice, une jeune femme, Lisa, découvre un parchemin dissimulé dans la paroi du sous-sol de l'église et contacte un jeune bibliothécaire, Evan, pour qu'il le déchiffre. Ce dernier tente de le décrypter mais il délivre, sans le savoir, des esprits maléfiques. Alors que le bâtiment religieux enferme un groupe de visiteurs à cause d'un mécanisme accidentellement déclenché par Evan, autrefois pensé par l'architecte de la cathédrale, les démons s'échappent du charnier pour prendre le contrôle de leurs corps et les poussent à commettre des atrocités entre eux.
« À l'instar de la musique fourre-tout d'ouverture qui mêle allégrement ritournelle moyenâgeuse, grands orgues religieux, nappes synthétiques et guitare électrique hystérique, Soavi jette tous les ingrédients dans le pot mais ne sait pas trier pour aboutir à quelque chose de solide. On pouvait attendre beaucoup du pitch (la barbarie du Moyen-Âge s'emparant du monde moderne, l'opposition entre passé et présent, entre légendes enfouies, croyances et monde moderne... sujet tout juste esquissé par quelques images et par une troublante séquence finale qui rattrape in fine le film) et de l'association Soavi/Argento mais l'on se retrouve avec un petit film de série, pas désagréable pour un sou, mais vite oublié. »
— Olivier Bitoun sur DVDclassik[2]