Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
שלום בן-חורין |
Nationalités | |
Formation |
Université Louis-et-Maximilien de Munich Luitpold Gymnasium (en) |
Activités | |
Conjoint |
Gabriella Rosenthal (d) |
Enfant |
Tovia Ben-Chorin (d) |
Membre de |
Der Kraal (d) |
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Distinctions | |
Archives conservées par |
Archives littéraires allemandes de Marbach (A:Ben-Chorin, Schalom)[1] |
Schalom Ben-Chorin (hébreu : שלום בן חורין « Paix fils de la liberté »), né Fritz Rosenthal, est un journaliste austro-israélien du XXe siècle, né le à Munich et mort le à Jérusalem.
Spécialiste des religions, Ben-Chorin est connu pour son militantisme en faveur du dialogue judéo-chrétien, de la nécessité d’une réconciliation entre Israéliens et Allemands et de la possibilité d’une théologie après Auschwitz et la Shoah.
Schalom Ben-Chorin était issu d’une famille de commerçants Juifs assimilés. Après le baccalauréat au Gymnase Luitpold de Munich il a étudié entre 1931 et 1934 les lettres allemandes et les religions comparées à l’université Louis-et-Maximilien de Munich. Avec l'arrivée du régime nazi en 1933, il fut à plusieurs reprises arrêté par la Gestapo. En 1935 il émigra vers la Palestine où il fut journaliste de 1935 à 1970. Il fonda en 1958 la première Communauté Juive libérale en Israël, à Jerusalem ; et fut en 1961 cofondateur du groupe de travail Judéo-Chrétien auprès du Conseil de l’Église Protestante d’Allemagne. De 1970 à 1987 il fut Dozent et professeur invité à Jérusalem, Tübingen et Munich. Lorsqu’en 1975 se forma l’Union des écrivains de langue allemande d'Israël (de), il fit partie des quinze membres fondateurs.
Certains de ses livres ont été traduits en français, en particulier « Mon frère Jésus » et « Paul, un regard juif sur l'apôtre des Gentils », ouvrages dans lesquels Ben-Chorin exprime de manière bienveillante et pacifique son regard d'homme Juif sur ces grandes figures du christianisme particulièrement controversées dans le Judaïsme. Un troisième livre consacré à « Marie, la mère de Jésus » vient compléter cette exploration des racines juives du christianisme.
Ses travaux théologiques et littéraires lui valurent de nombreuses distinctions, dont la médaille Buber-Rosenzweig (1982), ainsi que le titre de docteur honoris causa des universités de Munich (1988) et de Bonn (1993).