Societe Generale Corporate & Investment Banking | |
Siège social | Paris-la-Défense France |
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Actionnaires | Société générale |
Activité | Banque de financement et d'investissement |
Produits | Conseil, Financement, couverture des risques, solutions d'investissement |
Société mère | Société générale |
Effectif | plus de 12 000 |
Site web | cib.societegenerale.com |
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Société Générale Corporate & Investment Banking (SG CIB) est la marque[1] de la banque de financement et d'investissement du groupe Société générale. Elle compte près de 12 000 collaborateurs dans plus de 38 pays.
Le , le président de la Société générale, Daniel Bouton, annonce une fraude de 4,82 milliards[2], due à un seul opérateur de marché[3] qui aurait créé « une entreprise dans l'entreprise »[4], dont le nom sera connu plus tard, Jérôme Kerviel ; et pour 2,1 milliards de dépréciations d'actifs (CDO) dues à la crise des subprimes.
En , faisant suite aux récents troubles et notamment l'affaire Kerviel la commission bancaire attribue un blâme à Société Générale, accompagné d'une amende de 4 millions d'euros pour des carences graves dans son système de contrôle interne[5].
Ainsi, la banque lance le programme fighting back, appuyé d'un budget de 180 millions d'euros, pour renforcer les contrôles et sécuriser l'accès aux systèmes d'information[6]. La Société générale Corporate and Investment Banking est en effet la branche du groupe qui gère les salles de marché, au sein desquelles le trader Jérôme Kerviel a travaillé d' jusqu'à son évincement en [7]. Condamné en première instance puis en appel, défait par la Cour de Cassation qui a confirmé l'arrêt de la Cour d'Appel dans sa dimension pénale, l'ex-trader de la Société Générale est aux yeux de la Justice, coupable "d'abus de confiance, faux, usage de faux et introduction frauduleuse de données informatisées"[8], et est condamné à payer un million d'euros à Société Générale en [9].
En , Michel Péretié prend les rênes de la SG CIB[10].
La Crise des subprimes s'est transformée en une crise de credit mondiale lorsqu'elle s'est précipitée avec la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008. Les risques de contrepartie ont été assurés par les États-Unis en particulier pour les Credit default swap (CDS) de la Société générale portés par American International Group (AIG). La Société Générale a récupéré 11 milliards de dollars liés à ces contrats[11].
En , un rapport explosif nommé Société générale, SG CIB. Rapport fait état d'une grogne montante des traders au sein de la SG CIB qui s'estiment sous-payés, qui jalousent leurs supérieurs sur-payés, et qui dénoncent une déontologie encore peu présente au lendemain de l'affaire Kerviel. Une grande partie des managers se déclarent au bord de la crise de nerf. Les employés déclarent faire des semaines de 65 heures[12],[13].
En , Didier Valet, alors directeur financier de la Société générale, remplace Michel Péretié à la tête de la SG CIB. Il est secondé par Christophe Mianné[14]. Plusieurs modernisations sont alors opérées : le système de relation client passe sur Microsoft Dynamics CRM[15], et le back-office de la société est externalisé auprès d'Accenture[16]. Structurellement, l'organisation de l'entreprise est également revue[17].
En , Société Générale finalise auprès du Crédit agricole l'acquisition de la participation restante de 50 % dans le capital de Newedge. La finalisation de l'acquisition de Newedge va permettre à SG CIB de se positionner comme un acteur clé dans le secteur en plein développement des services aux investisseurs post-marchés[18].
Le , la Société Générale annonce la démission surprise de son directeur général délégué et directeur de la Banque de financement et d'investissement, Didier Valet. Cette décision est prise, selon la banque, comme le résultat « d'une différence d'appréciation dans la gestion d'un dossier juridique spécifique du groupe, antérieur à son mandat de directeur général délégué »[19].
SG CIB regroupe l’ensemble des activités de banque d’investissement, de financements et de marchés. Elle est présente en Europe, sur le continent américain, et en Asie-Pacifique.
Depuis 2008, la SG CIB est leader en France sur les activités de change, avec 30 % des parts de marché en 2012[20].