Soulles est traversée par le ruisseau Serre et par la Soulles, rivière dont elle porte le nom. Le tiers nord de son territoire est occupé par le bois de Soulles.
Le point culminant (100 / 181 m) se situe au nord, près du lieu-dit le Bois. Le point le plus bas (81 m) correspond à la sortie de la Soulles du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère.
La commune se compose d'un bourg principal (Soulles avec église, château, cour) avec plusieurs écarts : la Soiverie, l'Hôtel Brohier, le Village Porée, Beauvais, la Maison Neuve, le Bois, la Briandière, la Hectière, l'Euderie, la Poterie, la Hullière, Baudreville, la Juberdière, la Brairie, la Saulnerie, le Village Houssin, la Maison Neuve, la Perelle, les Aulnays, le Bourg, la Lande, le Roquier, le Cosnet, la Ville Neuve, la Frémondière, la Porterie, le Mesnil Robert, la Tannerie, l'Infanterie, la Couterie, Bellais, la Vauterie, la Bissonnière, le Pican, le Binet, la Maisemare, la Fossarderie, l'Hôtel au Maître, la Ferandière, le Village Basnier, le Domaine, les Flories, la Colasière, les Foresteries, les Quatre Acres, la Postellière, le Domaine, le Besnard, la Chouquerie, la Douerie, la Colasière, le Pont Peint.
Le toponyme est formé sur celui de l'hydronymeSoulles qui a une origine antérieure[3] ; sous la forme latinisée Sola entre 989 et 996[4], villa que vocatur Sola entre 1056 et 1066[5], Sola en 1215[6]. L'hydronyme reposerait sur un thème pré-latin sol évoquant l'eau[3], « cours d'eau, marécage »[7].
Le hameau Pican, d'origine anglo-saxonne Pikham (habitations sur une colline pointue)[8].
Le hameau Beauvais, toponyme fréquent attesté dès le Xe – XIIe siècle (de Belvarium « bel aspect »)[9].
Le hameau Baudreville, d'origine germanique : Balther-villa « le domaine de Balther »[9].
Le hameau Mesnil Robert, toponyme d'origine IXe – XIIe siècle, désignait « la ferme de Robert ».
Le tiers des lieux-dits de Soulles sont en Y-ère/-erie, ce sont des habitats relativement tardifs résultant de la forte croissance démographique normande du XIe – XIIIe siècle. Ils désignaient la ferme de la famille Y, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière[10]. Le reste en (Hôtel / Hameau / Le / Clos / Pont / Maison)-Y sont des constructions encore plus récentes, ils désignaient un bien de la famille Y.
Au XIVe siècle, Robert de Percy, chevalier, est qualifié de seigneur de Soulles et de Percy. Sa fille, Agnès de Percy épousera en 1376 Jean du Saussey, seigneur de Servigny[12].
En 2021, la commune comptait 468 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2006, 2011, 2016, etc. pour Soulles[18]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Soulles a compté jusqu'à 1 144 habitants en 1841.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 435, § 195.
↑Albert Dauzat, Gaston Deslandes et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Klincksieck, Paris, 1978, p. 81a.
↑Contribution à l'étude des établissements saxons en Normandie Louis Guinet - 1967.
↑ a et bToponymie générale de la France.Volume 2 par Ernest Nègre.
↑Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine, t. 1, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 391 p. (ISBN2-9505339-1-4), p. 35.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 241.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 633.