Studios SEK 조선4·26아동영화촬영소 | |
Création | 26 avril 1953 |
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Siège social | Pyongyang Corée du Nord |
Activité | Animation |
Produits | Animation |
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Les studios SEK (coréen : 조선4·26만화영화촬영소, Joseon 4.26 Adong Yeonghwa Chwal-yeongso, littéralement, « Studios de films d'animations du », la traduction anglaise de SEK studio signifiant : Scientific & Educational Film Studio of Korea) sont des studios d'animation nord-coréen, dont le siège est situé à Pyongyang.
Les studios SEK ont été créés le au départ en tant que Centre de recherche. Depuis les années 1980, ils réalisent des travaux d'animation pour des productions étrangères. En 1997, ils participent pour la première fois à un festival d'animation internationale, à Annecy, en France, avec le Festival international du film d'animation d'Annecy.
Noms[1] :
En 2004, les studios SEK comptent 1600 employés[2]. En 2014, la situation est similaire : selon les données officielles, SEK produit plus de 1500 films d'animation[3]. Pour les entreprises internationales, les studios SEK sont particulièrement attractifs en raison des faibles coûts de main d'œuvre. Ils ont des contrats avec plus de 70 entreprises autour du monde, notamment en Europe, en Corée du Sud et aux États-Unis.
Plusieurs sociétés de production françaises (Pixibox, La Fabrique, Col.Ima.Son, etc.) ont réalisé des films d'animation en coproduction avec les studios SEK. Parmi les premiers exemples, on compte la série Pif et Hercule (1989) et le dessin animé Gandahar (1988)[4].
En 2001, l'auteur de bande dessinée québécois Guy Delisle passe deux mois aux studios SEK, pour le compte de la société de production Protecrea. Il documente ses expériences dans la bande dessinée Pyongyang.
La société de production et de distribution italienne Mondo TV fait régulièrement appel aux studios SEK[5]. Les séries produites par SEK pour le compte de Mondo TV comprennent notamment Pocahontas (1998), Spaghetti Family (2003), Le chemin de Josemaría, au sujet du fondateur de l'Opus Dei (2008) et Sandokan, le tigre de Malaisie (it) (1998), Sandokan, le tigre rugit encore (it) (2001), Sandokan, les deux tigres (it) (2006).
Selon le secrétaire du Trésor des États-Unis, les sanctions économiques imposées par les États-Unis contre la Corée du Nord, ainsi que la situation des droits de l'Homme dans le pays, rendent la coopération avec l'entreprise d'État problématique pour des partenaires étrangers[6].
Les studios SEK ont possédé une filiale à Paris[7].