Tizi Ouzou | ||||
Vue générale de la ville de Tizi Ouzou. | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe | ثيزي وزو | |||
Nom amazigh | ⵝⵉⵣⵉ ⵡⴻⵣⵣⵓ | |||
Nom kabyle | Ṯizi Wezzu | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Région | Kabylie | |||
Wilaya | Tizi Ouzou | |||
Daïra | Tizi Ouzou | |||
Chef-lieu | Tizi Ouzou | |||
Président de l'APC Mandat |
M. Omar Hemamou[1] (Indépendant) 2021-2026 |
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Code postal | 15000 | |||
Code ONS | 1501 | |||
Indicatif | 026 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Tizi-Ouzien (ne) | |||
Population | 135 088 hab. (2008[2]) | |||
Densité | 1 104 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 36° 43′ 00″ nord, 4° 03′ 00″ est | |||
Altitude | Altitude. (ville) 184 m Min. (Oued Aïssi) 81 m Max. (Imezdaten) 726 m |
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Superficie | 122,36 km2 | |||
Divers | ||||
Budget | 1,77 milliard de DA (2020)[3] | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya de Tizi-Ouzou. | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Liens | ||||
Site de la commune | apctiziouzou.dz | |||
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Tizi Ouzou ou Thizi Wezzu (en kabyle : ⵝⵉⵣⵉ ⵡⴻⵣⵣⵓ, Ṯizi Wezzu[4] ; en arabe : ثيزي وزو ; surnommée « la capitale du Djurdjura[5] » et « col des Genêts[6] ») est une commune algérienne située à 30 km au sud des côtes méditerranéennes et à 100 km à l'est de la capitale Alger. Elle est le chef-lieu de la Wilaya de Tizi Ouzou et de la Daïra de Tizi Ouzou, en Kabylie.
Connue d'abord sous le nom de « Bordj » ou « village de Tizi Ouzou » — région rurale modeste — elle devient une petite ville coloniale française dans la 2de moitié du XIXe siècle. Son processus d'urbanisation est relativement récent.
La ville a vécu une histoire assez riche en événements et en personnages. C'est une région réputée farouche à toute incursion étrangère et avec l'indépendance du pays, en 1962, elle retrouve un grand rôle culturel. En effet, parmi les grandes villes berbérophones, elle devient le plus grand foyer de la revendication identitaire berbère.
Avec ses 135 088 habitants au dernier recensement de 2008, Tizi Ouzou est la deuxième plus grande ville de Kabylie après Béjaïa. Elle est aussi, grâce à sa situation géographique, parmi les plus importants pôles commerciaux de la région.
Située au centre-ouest de la wilaya de Tizi Ouzou, la commune de Tizi Ouzou touche les communes de Draâ Ben Khedda et Tirmitine à l'ouest, de Maâtkas au sud-ouest, de Ath Zmenzer et Ath Aïssi au sud, d'Irdjen au sud-est, d'Ouaguenoun et Tizi Rached à l'est et Ath Aissa Mimoun au nord-est.
Elle couvre une superficie de 10 236 hectares.
Tizi Ouzou est située à 88 km à l'est de la capitale Alger, à 93 km à l'ouest de Béjaïa, à 52 km à l'est de Boumerdès et à 39,5 km au nord-est de Bouira[7].
Les coordonnées géographiques de la commune au point central de son chef-lieu valent respectivement 36° 43′ 00″ Nord et 4° 03′ 00″ Est.
Le nom de la localité est constitué de la base kabyle Tizi signifiant « col (de montagne) » et du second composant Ouzou (du berbère Azzu) signifiant « genêts ». Le nom complet de la localité signifie donc « le col des genêts »[8].
La « ville des genêts » ou la « capitale du Djurdjura » sont deux surnoms communément donnés à la ville.
Tizi Ouzou est située dans la vallée de l’oued Sebaou. Elle occupe un col (d'où son nom) et est entourée de montagnes. La ville s'est construite à une altitude de 200 m et s'étale au pied du mont Sidi Belloua auquel s'adosse une partie de la vieille ville, dite la Haute Ville. Ce massif tient son nom du saint éponyme Sidi Belloua et culmine à plus de 600 m. Les villages de Redjaouna n'El Bor et de Redjaouna n'Tacht, tous deux rattachés à la commune de Tizi Ouzou, sont situés sur les hauteurs du mont Sidi Belloua.
Le barrage de Taqsebt qui s’étend sur une surface de 550 ha, se situe à 10 km à l’est de la ville de Tizi-Ouzou sur l'Oued Aïssi (littéralement rivière de Ait Aïssi). Il a nécessité un investissement de 540 millions d’euros et a été officiellement mis en service le [9],[10]. Il est alimenté par les eaux de pluie et de fonte du manteau nival du Djurdjura. Il comprend une station de traitement d'eau potable, une station de pompage, des tunnels dont une canalisation de 95 km pour permettre le transfert de 150 millions de m3 par an[11],[12]. Le barrage est doté d’une capacité de stockage de 175 millions de m3 mais pouvant en atteindre 181 millions en cas de fortes pluies[13],[14]. Ce barrage alimente la wilaya de Tizi Ouzou à raison de 20 000 m3/jour mais également les wilayas d'Alger, Blida et Boumerdès.
Tizi-Ouzou se situe dans la zone du climat méditerranéen. En raison des massifs montagneux qui entourent la ville, il neige chaque année en hiver entre décembre pour les hautes altitudes (600 m et +), et février pour les basses altitudes. En été, la chaleur peut être suffocante car l’air marin se heurte au relief montagneux qui l’empêche d’atteindre la ville. À partir de novembre les températures sont de 5 °C au minimum. Quelques hivers à Tizi Ouzou sont marqués par des records de chaleur : en 2012, par exemple, les températures ont dépassé les 17 °C. La température la plus élevée jamais enregistrée à Tizi-Ouzou date de avec 50 °C, et la température la plus basse date de avec −11 °C.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 7,2 | 7,5 | 9 | 11,2 | 14,2 | 18,2 | 21,6 | 21,9 | 19 | 16,2 | 11,4 | 8,1 | 13,9 |
Température moyenne (°C) | 11,4 | 11,4 | 14,1 | 16,7 | 20,2 | 25,1 | 28,7 | 28,9 | 25,2 | 22,1 | 15,8 | 12,2 | 19,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 15,4 | 15,9 | 19,2 | 22,2 | 26,1 | 32 | 35,8 | 35,9 | 31,4 | 27,9 | 20,3 | 16,4 | 24,8 |
Record de froid (°C) | −3 | 0 | 0,6 | 4 | 6,6 | 8 | 16 | 16 | 12,4 | 7,5 | 3,5 | 0,7 | −3 |
Record de chaleur (°C) | 23,4 | 30 | 31,9 | 37,8 | 39 | 43 | 45,7 | 45,2 | 43 | 40,5 | 31,7 | 27 | 45,7 |
Précipitations (mm) | 98,2 | 95,3 | 90 | 80,8 | 52,8 | 18,4 | 4,6 | 7,8 | 36,8 | 55,3 | 106,4 | 116,3 | 705 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
15,4 7,2 98,2 | 15,9 7,5 95,3 | 19,2 9 90 | 22,2 11,2 80,8 | 26,1 14,2 52,8 | 32 18,2 18,4 | 35,8 21,6 4,6 | 35,9 21,9 7,8 | 31,4 19 36,8 | 27,9 16,2 55,3 | 20,3 11,4 106,4 | 16,4 8,1 116,3 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
La ville de Tizi-Ouzou bénéficie d'un réseau routier très dense. Un périphérique, contourne la ville en 2x2 voies sauf sur la RN72 (rocade Nord) à flanc de montagne en 2x1 voies. Seule la partie sud (dite rocade sud) permet de contourner par le sud Tizi Ouzou de Boukhalfa à Tazmalt n'El Kaf.
Les sorties de la rocade sud (dans le sens Alger-Béjaïa) sont :
La partie nord de la rocade (en direction de Tigzirt/Makouda/Ouaguenoun) est le début de la RN72. Elle commence au niveau du Pont de Bougie en 2x1 voies pour continuer en 2x2 voies jusqu’à Boukhalfa avec la RN12 (Route d’Alger). Elle contourne la ville par le nord, au-delà du massif de Sidi Belloua, depuis Tazmalt n'El Kaf jusqu'à Vouaid. Plusieurs bretelles d'entrée et de sortie y sont prévues vers différents quartiers de Tizi Ouzou (tels la Haute-Ville, Boukhalfa…) ainsi que vers les villes et villages avoisinants (Sidi Naâmane, Timizar Loghbar, Makouda, etc.).
La ville est reliée à Béjaia, Alger, Blida, Oran, Bouira et plusieurs localités kabyles par un important réseau routier. La ville de Tizi Ouzou possède une gare routière. Une ligne de bus relie Tizi-Ouzou, quatre fois par semaine, aux villes du grand sud algérien, notamment : Hassi Messaoud, Ouargla, Ghardaia, Laghouat, Djelfa et Bou Saada.
Tizi-Ouzou possède une gare ferroviaire. La ligne Tizi Ouzou-Alger a été interrompue à la suite des différents attentats ayant ciblé la région dans les années 1990 et 2000. La ligne a été remise en service en après 15 ans d’arrêt, dans un premier temps elle effectue une rotation aller-retour par jour entre Tizi-Ouzou et Alger.
Un projet de train de banlieue a vu le jour dans les années 2000. Cette nouvelle ligne relie Tizi Ouzou à sa proche banlieue (la région de Oued Aïssi), le but étant de désengorger le réseau existant et de désenclaver l'est du département. La ligne a été inaugurée le , elle effectue une quinzaine d'aller-retours par jour entre Draâ Ben Khedda, Tizi-Ouzou et la zone industrielle Aïssat Idir de Oued Aissi. Un projet d'extension de la ligne jusqu'à Azazga est prévue (en passant par le pôle universitaire de Tamda).
Au milieu des années 2010, la ligne est suspendue pour cause de travaux de modernisation et d’électrification des voies. Dans la foulée, afin d’accompagner l’électrification de la ligne, la SNTF a équipé la ligne de banlieue Alger - Thénia - Tizi-Ouzou des rames électriques de la banlieue algéroise Stadler Flirt permettant depuis 2017 de faire la liaison Tizi Ouzou - Alger en une heure. Une correspondance de ce train avec la future ligne de téléphérique est prévue à la gare multimodale de Bouhinoune. Le , la ligne ferroviaire électrifiée Alger-Tizi Ouzou est inaugurée.
La télécabine de Tizi Ouzou, d’une longueur totale de 5,4 km pour 120 cabines, comporte six stations dont quatre intermédiaires :
Confié à la société française Poma, associée à l’entreprise algérienne Bapiva, ce projet de téléphérique urbain, lancé en 2013, a connu de nombreux retards. Son coût est évalué à 8,7 milliards de dinars[16]. Le premier tronçon de ce projet d'une longueur de 2,5 km (reliant la gare multimodale à la Haute Ville) a été mis en service le à l'occasion de Yennayer, le nouvel an berbère[17]. Le deuxième tronçon reliera la Haute-Ville de Tizi Ouzou à l’hôpital Sidi Belloua (1 000 personnes/heure), tandis que le troisième tronçon ira de l’hôpital Sidi Belloua au village de Redjaouna plus en hauteur (550 personnes/heure). Les deux premiers tronçons sont assurés par le système de télécabine alors que le troisième tronçon se fera par téléphérique[18].
En dépit de son importance démographique, Tizi Ouzou n'a pas d'aéroport. Ses habitants doivent se reporter sur les aéroports d’Alger et de Béjaïa. Auparavant, il existait deux aérodromes militaires, l'un à Freha et l'autre à Oued-Aissi. Ils ont disparu au profit, respectivement, d'une caserne et de la zone industrielle Aïssat Idir.
Outre son chef-lieu Tizi Ouzou-ville, la commune de Tizi Ouzou comporte les localités suivantes : Boukhalfa, Tala Alam, Irdjaouen (Redjaouna) n'El Bor, Irdjaouen (Redjaouna) n'Techt, Bouhinoun, Tala Manssour, Sidi Agad, Azib n'Ahmed, Taazibt, Taddart Tamokrante, Aït Mansour, Aït Hessane, Oumadene, Tassadort, Aïn Meziab, Ikemmouden(kemmouda) Zerkoun (fraction de Tizi Ouzou), Biamrane, Taddart oufella, Imezdaten (Mezdatta), Taarkoubt, Ighil Ouberouak, Tighilt Ouhamza, Timizar Loghbar, Tala Athmane, Sikh Oumeddour, Irehalen (Rehahlia), Tazmalt n'El Kaf, Tazmalt, Abid n'Chamlal et Kef Lahmar[19].
Actuellement, la commune est composée de Tizi-Ouzou, agglomération chef-lieu, et des agglomérations secondaires de Irdjaouen (Redjaouna), Tala Athmane, Tassadort, Abid n'Chemlal, Irehalen (Rehahlia), Bouhinoun-Azaghar, Sikh Oumeddour et Aït Hassene, et des agglomérations en zone éparse de Bouhinoun, Azib n'Ahmed, Timizar Loghbar, Ighil Ouberouak, Mezdatta, Tadart Tamokrante et Ikemouden[20].
L’histoire de Tizi-Ouzou est indissociable de celle de la Kabylie et du reste de l’Algérie, mais elle demeure encore une cité relativement récente. À l'époque de la Régence d'Alger, la ville n'était qu'un simple village limité au nord par le massif de Sidi Beloua et au sud par un bordj (fort) qui abritait une garnison de Janissaires. À cette époque, c'est Dellys [Quoi ?]
Ce n'est qu'avec l’arrivée des Français que le petit hameau d'antan est devenu village colonial puis petite ville coloniale peu de temps après, notamment après installation de quelques services publics telle la juridiction, les lieux de culte (l’église Saint-Eustache à côté des deux mosquées traditionnelles : Lalla D’Mamiya et Lalla Saida), une école de filles et une autre pour garçons, un hôtel, un bureau de poste. L’ouverture de la voie de chemin de fer Alger-Tizi-Ouzou vers 1888 précipita le développement de la ville.
Mais l’occupation française fut aussi synonyme de conflits armés, d’insurrections réprimées, de politique de la terre brûlée… Ce qui contribua à un exode rural massif des populations des villages de Kabylie vers la ville de Tizi-Ouzou.
Après l’indépendance de l’Algérie en 1962, le pays connut un essor démographique très important. Tizi-Ouzou ne fut pas en reste. Sa population est passée de 15 000 habitants en 1960 à presque 100 000 habitants en 1998.
Par ailleurs, la ville de Tizi-Ouzou a été le théâtre de nombreux évènements politiques. La plupart d’entre eux sont en rapport avec les revendications culturelles et identitaires portées depuis longtemps par la Kabylie. En effet, cette région berbérophone de l’Algérie a très mal vécu les politiques d’arabisation forcées imposées par le gouvernement algérien. Parmi les événements les plus marquants de la période récente :
Au début du XXIe siècle, Tizi-Ouzou est l’une des villes les plus importantes d’Algérie. C’est aussi l’une des mieux équipées. Elle est très bien desservie en matière de transports et d’infrastructures administratives, hospitalières, universitaires… C’est aussi une ville où transite une importante partie de l’activité marchande du pays. En raison de la forte émigration kabyle à l’étranger, Tizi-Ouzou est aussi l’une des places-fortes du commerce de la devise.
Une famille royale, Benaïlan a régné pendant dix ans dans les hauteurs de Tizi Ouzou.
Liste des maires de Tizi Ouzou avant l'indépendance de l'Algérie le :
Prénoms et noms | Début du mandat | Fin du mandat | |
---|---|---|---|
1er | André Boyer | 1873 | 1880 |
2e | Pierre Henri Martin | 188[22].[source insuffisante] | |
3e | Pierre Henri Martin | [23][source insuffisante] | |
4e | Gustave Dubreuil | [24][source insuffisante] | |
5e | Pierre Henri Martin | [25][source insuffisante] | |
6e | Pierre Henri Martin | [26][source insuffisante] | |
7e | Ferdinand Huchard | [27][source insuffisante] | |
8e | Ferdinand Huchard | [28][source insuffisante] | |
9e | Eugène Common | ||
10e | Cyprien Cagin | [29][source insuffisante] | |
11e | François Zerga | [30][source insuffisante] | |
12e | Blaise Casanova | ||
13e | Pitavy François | [31][source insuffisante] | |
14e | Arsène Weinmann | [32][source insuffisante] | 1924 |
15e | Arsène Weinmann | 1924 | 1928 |
16e | Arsène Weinmann | 1928 | 1932 |
17e | Arsène Weinmann | 1932 | 1936 |
18e | Arsène Weinmann | 1936 | 1939 |
19e | |||
20e |
Année | Population |
---|---|
1876 | 2 700 |
1881 | 2 400¹ |
1890 | 1 400² |
1901 | 2 800 |
1931 | 3 000 |
1950 | 5 000 |
1954 | 5 500 |
1960 | 15 000 |
1962 | 23 000 |
1966 | 27 000 |
1977 | 41 000 |
1987 | 60 000 |
1998 | 79 300 |
2008 | 135 088 |
¹·² régression durant les évènements de l'Insurrection de 1871 dans la Kabylie[33].
La daïra de Tizi-Ouzou comprend une seule et unique commune. Il s’agit de la commune de Tizi-Ouzou. Les deux structures administratives partagent donc la même superficie (102,36 km2) et le même nombre d’habitants (135 088 en 2008).
Tizi-Ouzou dispose de nombreux lycées, tels que : le lycée Ramdane Abane, le lycée Lalla Fatma N'Soumer (du nom de l'héroïne de la résistance Kabyle de 1851-1857), le plus ancien lycée de la ville, le lycée Colonel Amirouche Ait-Hamouda (dit Lycée Polyvalent), le Technicum de la Nouvelle-Ville, le lycée Rabah Stambouli ex-Hamlat, le lycée Al Khansa, le lycée Boukhalfa, le lycée (souq), le lycée Hemki Idir qui a ouvert ses portes en 2015, ainsi que de nombreux lycées privés, notamment à la Nouvelle-Ville.
Tizi-Ouzou est une des principales villes universitaires du pays. L'université de la ville, Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou (UMMTO), compte de nombreuses facultés réparties sur plusieurs pôles : Bastos, Hessnaoua (Nouvelle-Ville), Boukhalfa, Oued Aïssi et Tamda. Elle accueille près de 50 000 étudiants dont plus de 8 000 sur le nouveau site de Tamda qui en comptera à sa livraison finale plus de 25 000.
La ville des genêts est dotée du CHU de Tizi Ouzou créé en , qui relève de la Direction de la Santé et de la Population de la Wilaya de Tizi Ouzou, constitué de deux unités principales d’une capacité de 900 lits comptant 3 487 employés dont 981 constituent l’effectif médical, 1 067 paramédicaux et psychologues, ainsi que 1 439 éléments du personnel administratif et autres répartis en 42 services implantés à l’Hôpital Nedir Mohamed et l'Hôpital Sidi Belloua.
La ville de Tizi Ouzou se dote de 3 musées:
Tizi Ouzou accueille le Festival Culturel du Film Amazigh algérien.
La maison de la culture de la ville organise divers événements culturels, tels que Yennayer le nouvel an berbère, mais d'autres festivales et célébrations y ont aussi lieu, comme le Festival international du fromage de Tizi-Ouzou (FIFTO) qui accueille chaque année de nombreux participants, venant d'Algérie et de l'International.
La ville de Tizi-Ouzou possède une radio, Radio Tizi-Ouzou qui diffuse en langue arabe et en kabyle
De grandes entreprises sont installées dans la wilaya de Tizi-Ouzou notamment dans la zone industrielle Idir Aissat (Oued Aïssi) située à 10 km à l'est de Tizi Ouzou et celle de Freha à 30 km.
La ville de Tizi Ouzou est jumelée avec :
La Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) est le club de la ville de Tizi-Ouzou (adopté par la Kabylie entière), c’est le club le plus titré du football algérien avec un total de 25 titres nationaux et l'un des plus titrés du football africain avec sept titres continentaux. La Jeunesse Sportive de Kabylie, est le club emblématique de la grande Kabylie. Avec un budget pour les années 2007/2008 de 250 millions de dinars, environ 2 millions d’euros, la JSK reste l’un des clubs les plus riches d'Afrique.
C'est en 1946, que des jeunes Kabyles ont décidé de créer « la Jeunesse sportive de Kabylie ». À cette époque, la grande Kabylie avait déjà un club, l’olympique Tizi Ouzou, un club colonial soutenu par l’administration française. En 1956, La Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) au même titre que tous les autres clubs algériens, cesse toute activité à la suite de l'appel du FLN. Elle ne reprendra du service qu’à partir de 1962, une fois l’Algérie indépendante. C'est le contre le MC Alger que la JSK joue son premier match en Algérie lors du tournoi de Tizi-Ouzou.
Le au stade du 1er novembre, un tragique accident émeut toute l'Algérie. À la suite d'un match agité, des supporteurs ont lancé un projectile en direction de la pelouse et le joueur Albert Ebossé d'origine camerounaise a été atteint et ce projectile lui a coûté la vie. À la suite de cet accident la JSK a été suspendue de match pour toute la saison suivante, et les matchs seront joués à huis clos pour un durée de 6 mois[39].[source insuffisante].