Écrivain de la classe ouvrière sans grande éducation formelle, il est connu pour avoir été le premier membre de la classe ouvrière à vivre de l'écriture. Le prix Pekkas a été créé en son honneur.
L'œuvre majeure de Pekkanen, Tehtaan varjossa (1932, dans L'ombre de l'usine), décrit avec réalisme mais sans passion les conditions de vie de la classe ouvrière. Le héros, Samuel Oino, s'éduque pour obtenir une vie meilleure, tout comme Pekkanen lui-même. Son deuxième livre bien connu est l'autobiographique Lapsuuteni (1953, Mon enfance), qui raconte les années pauvres de son enfance. La guerre civile finlandaise y est vue du côté des rouges, mais sans amertume[2].
Pekkanen se trouvait à Copenhague, au Danemark, pour améliorer sa santé, lorsqu'il est décédé d'une hémorragie cérébrale[3].