United States Air Forces in Europe | ||
Création | août 1945 | |
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Pays | États-Unis | |
Allégeance | United States Air Force | |
Type | Commandement majeur | |
Fait partie de | Commandement des forces des États-Unis en Europe | |
Garnison | Ramstein Air Base, Allemagne | |
Surnom | USAFE | |
Commandant | Roger A. Brady | |
Commandant historique | Curtis E. LeMay | |
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L'United States Air Forces in Europe (USAFE) est le commandement de l'USAF basé en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Son quartier général se situe depuis 1973 sur Ramstein Air Base, en Allemagne.
Il dépend du commandement des forces des États-Unis en Europe.
L'United States Air Forces in Europe, qui avait son quartier-général sur la base de Wiesbaden (Allemagne) depuis 1945, avait dans les années 1950 quatre escadres déployées au Royaume-Uni, trois en Allemagne de l'Ouest et sept en France, soit 18 000 personnes et 800 avions de tous types.
De 1952 à 1967, ces unités s'activent à partir de terrains situés en France.
Les premières armes nucléaires de l'USAFE sont déployées à partir de sur des bases britanniques[1].
On comptait au début des années 2000 environ 400 bombes B-61 en Allemagne (à Büchel), en Belgique (à Kleine-Brogel), en Italie (à Aviano et à Ghedi-Torre), aux Pays-Bas (à Volkel), en Turquie (à İncirlik)[2] et en Grande-Bretagne. En 2010, 150 à 200 armes nucléaires non stratégiques américaines restent basées en Europe dans cinq pays, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, les Pays-Bas et la Turquie, après le retrait de ses armes de Grèce en 2001 et du Royaume-Uni à partir de 2004[3]. Les principales raisons du maintien des armes en Europe une fois la Guerre froide terminée avaient été le souci de ne pas compromettre la cohésion et la solidarité entre Alliés et le besoin de maintenir une garantie nucléaire résiduelle[4].
Le nombre d'avions de combat en service est en baisse constante depuis la fin de la guerre froide. Il était de 209 au et de 158 au [5].
Les 12 bases aériennes françaises sont alors :
Ouvertes à partir de 1952, elles sont toutes fermées en 1967, à la suite de la décision du gouvernement français de se retirer du commandement intégré de l'OTAN. En , le gouvernement français demande aux américains (au général Lauris Norstad) si leurs appareils comportent, ou non, des bombes atomiques, sans réponse[6].
D'autres terrains sont utilisés en desserrement, notamment :
L'USAFE comporte en 2006 cinq bases aériennes principales et plus de 80 sites secondaires.
Cinq dépôts de munitions maintenus par des Munitions Support Squadrons (MUNSS) sont répartis à travers l'Europe en 2000. Ils sont chargés de maintenir la garde et le contrôle des armes nucléaires des États-Unis attribués en partage nucléaire à l'Organisation du Traité de l'Atlantique[7] :
Le , on annonce une réorganisation d'ici 2021 avec la fermeture de RAF Mildenhall, de RAF Alconbury et RAF Molesworth et 14 autres installations et des diminutions d'effectifs à Lajes Field. Les unités de ses bases seront dirigés RAF Lakenheath, Ramstein Air Base, Spangdahlem Air Base et RAF Croughton[8],[9].
Ouverture de la Base aérienne 201 Niger en 2019.