Fondation |
1981 |
---|
Type | |
---|---|
Régime linguistique | |
Rectrice |
Murielle Laberge |
Membre de |
Collèges et instituts Canada (en), Association des universités et collèges du Canada, Agence universitaire de la Francophonie |
Site web |
Étudiants |
6 621 (2021) |
---|
Pays | |
---|---|
Campus | |
Ville |
L'Université du Québec en Outaouais (UQO) est une université québécoise membre du réseau de l’Université du Québec et dont le campus principal est situé à Gatineau, au Canada. D'autres campus existent également à Ripon et à Saint-Jérôme.
En , l'UQO compte 7 400 étudiants répartis dans les campus de Gatineau et de Saint-Jérôme. L’UQO offre plus de 100 options d’études, dont 33 programmes de deuxième cycle et 5 programmes de doctorat.
La création d'une université dans la région de l'Outaouais remonte à 1981, année où le réseau de l'Université du Québec, présente dans la région depuis 10 ans, fonde officiellement l'Université du Québec à Hull (UQAH)[1].
L’université change de nom en 2002 lors de la fusion des villes de Hull, Gatineau, Aylmer, Masson-Angers et Buckingham en la nouvelle ville de Gatineau. Le nouveau nom reflète la région administrative de l’Outaouais dans laquelle l’université est située.
Depuis sa création, le nombre d’étudiants continue de grimper, augmentant graduellement le besoin pour des cours, des programmes et des ressources. Il y a environ 200 professeurs à temps complet sur le campus en plus des 606 chargés de cours.
Durant les 30 dernières années, l’UQO a décerné plus de 30 000 diplômes. De même, elle représente l’un des contributeurs principaux à l'éducation supérieure de la région avec l’Université d’Ottawa, Université Carleton, La Cité collégiale, Algonquin College et le Cégep de l'Outaouais.
À la session d'hiver 2021, l'université compte au total 6 621 étudiants inscrits[2].
En 1999, l'École multidisciplinaire de l'image (EMI), affiliée à l'université du Québec en Outaouais, est créée. Le cursus inclut un baccalauréat universitaire en arts visuels, en bande dessinée, en design graphique ainsi qu'une majeure en muséologie et Patrimoines. L'ÉMI offre également un programme de maitrise en Muséologie et Pratiques des arts avec des concentrations en arts visuels, bande dessinée, design graphique ou muséologie ainsi qu'un doctorat sur mesure pour chacune des disciplines offertes et un certificat en histoire de l'art.
En date de 2022, l'université connaît depuis sa création huit recteurs[3] :
L'Université du Québec en Outaouais offre des programmes dans plusieurs domaines d'études :
En plus des programmes dans ces principaux domaines d'étude, l’UQO est la seule université canadienne à offrir les programmes suivants en français :
Premier cycle :
Cycles supérieurs :
Le Campus de Saint-Jérôme de l'UQO loge depuis 2010 dans un immeuble de 10 132 m², construit à l’angle des rues Saint-Joseph et Labelle, face à la mairie. Ce nouveau campus accueille près de 2 500 étudiants lors de son inauguration. Répartis sur 6 planchers, on y trouve des salles de classe, des laboratoires d’enseignement et de recherche, une bibliothèque, une didacthèque, des bureaux, des espaces administratifs, des aires de rencontre pour les étudiants et des services auxiliaires, tels qu’une cafétéria et une librairie.
Les programmes offerts par l’UQO à Saint-Jérôme correspondent à la réalité du renouvellement des professionnels dans le milieu des Laurentides.
Premier cycle :
Cycles supérieurs :
L'UQO se démarque mondialement quant à ses activités de recherche et ces dernières connaissent un essor très rapide. Menée par des professeurs, et ses chercheurs, la recherche fait de grands bonds dans maintes disciplines telles que la psychologie, l'informatique, le génie informatique, le travail social, les sciences sociales et les études langagières. La recherche est également en émergence en sciences naturelles et plus précisément en sylviculture et en aménagement de la forêt, ayant connu une poussée remarquable avec la création de l’Institut des sciences de la forêt feuillue et tempérée (ISFORT) en 2012, dont les installations sont situées à Ripon, un village de la MRC de Papineau.
L'Université compte plusieurs unités et groupes de recherche spécialisés qui sont voués au développement des connaissances.
L'université compte plusieurs chaires de recherche :
Le laboratoire de cyberpsychologie connaît ses premiers balbutiements à la suite de l'obtention d'une subvention interne de recherche de l'Université du Québec en Outaouais (UQO anciennement l'UQAH) (Programme Communauté Scientifique Réseau) en 1996 par Stéphane Bouchard. Les travaux de l'équipe, codirigés par Stéphane Bouchard et Patrice Renaud, mènent à la création officielle du laboratoire en 1999. Ce dernier était alors subventionné par les fonds de la Subvention interne de recherche (SIR), puis par les fonds pour la Formation de chercheurs et l'aide à la recherche (FCAR).
En 2001, l'équipe a commencé à s'élargir et ne cesse de progresser depuis. En 2002, l'obtention de subventions de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) et des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) a donné un essor additionnel aux travaux en cours, entre autres pour les projets impliquant la vidéoconférence dans le traitement du trouble panique avec agoraphobie et ceux impliquant la réalité virtuelle dans le traitement des troubles anxieux.
Réél-Radio est la première web radio universitaire francophone en Outaouais[4]. Elle peut être écoutée sur le Site officiel de la radio et sur les campus de l'UQO. La station diffuse 24 heures sur 24 une programmation variée en répondant aux besoins de chaque session d'étude. Réél-Radio est un organisme à but non lucratif financé principalement par les étudiants de l’université et géré par des bénévoles.
La radio fait ses débuts en 2005[5] grâce aux initiatives des bénévoles dont Simon Drolet, un étudiant en sciences sociales. Elle est née pour deux motifs principaux; premièrement, il n'existait pas de radio étudiante québécoise dans la région de l'Outaouais et au sein de l'UQO. De plus, la région n'avait pas de radio de campus ayant un contenu uniquement francophone. Le préfixe Réél est issu de REEL qui est l'acronyme de « radio des étudiantes et étudiants libre »[6].
En 2012, après quelques années de peu d'activité, une équipe d'étudiants bénévoles s'intéresse fortement à la relance de la radio. À ce moment, se produit un enrichissement du contenu éditorial et une amélioration du site Web. De plus, en , Alexandre Rieux (le responsable de la programmation entre et ) développe une nouvelle ligne graphique en changeant le logo déjà existant.
Réél-Radio a une programmation ouverte à son public dont les étudiants et étudiantes de l'UQO. Son principal objectif est de promouvoir les artistes indépendants qui ne font pas l'objet d'une diffusion massive sur les ondes commerciales. Ainsi, la station reçoit gratuitement le matériel musical, par l’entremise des maisons de disque et des maisons de distribution, puisque ces dernières distribuent ces albums pour faire connaître les artistes émergents. En tant que radio universitaire, le contenu éditorial se conforme aux intérêts des étudiants toujours en respectant la visée suivante : être un pont entre la communauté universitaire et la collectivité de l'Outaouais[7]. Donc, les différentes émissions culturelles, humoristiques, économiques, musicales ou d'autres types ont le but de fidéliser une communauté précise : « Il est important qu’une radio communautaire ait du contenu exclusif, des émissions qui se démarquent de la radio populaire. Reelradio fait appel à l’innovation, la créativité et la culture émergente, pour respecter notre angle nous demandons aux animateurs de prendre en compte ces orientations dans leurs émissions[8]. »
Réél-Radio est aussi une école offrant aux étudiants la possibilité d'acquérir de l'expérience soit dans le domaine des communications ou encore de l'administration ou de l'informatique. En tant que bénévoles ou avec un poste rémunéré[9], les étudiants acquièrent et développent ses connaissances. De cette manière, ils contribuent au développement de la station et aussi, la radio devient le champ idéal pour s'exprimer auprès de sa communauté.