Fondation |
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Zone d'activité | |
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Type | |
Domaine d'activité | |
Quartier général |
6700, rue Jarry Est Montréal |
Pays |
Effectif |
1600 employés |
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Président et directeur général |
François Charpentier |
Site web |
Urgences-santé est une société publique paramédicale québécoise. L'organisme dessert exclusivement les régions administratives de Montréal et de Laval, là où on retrouve la plus forte densité de population au Québec. En termes de volume, Urgences-santé traite entre 40 et 50 % des appels d'urgence du Québec[2].
Ailleurs au Québec, des centre de communication santé (CCS) qui sont des organismes à but non lucratif financés à 100 % par les fonds publics, effectuent la coordination des services préhospitaliers en lien avec leur CISSS. Dans ces régions, ce sont des partenariats avec des entreprises ambulancières privées qui permettent d'offrir le service préhospitalier à la population.
Avant que l'État n'intervienne concernant les services préhospitaliers d'urgence et le transport ambulancier, l'entreprise privée avait développé le marché en fonction de la demande et, la plupart du temps, comme service complémentaire aux entreprises funéraires.
En 1972, l'État intervenait une première fois pour délivrer des permis d'exploitation. Les articles de la Loi sur la protection de la santé publique et du Règlement d'application de la Loi sur la protection de la santé publique, constituaient le maigre et frêle encadrement de ce secteur d'urgence.
En 1981, le gouvernement du Québec confiait au Conseil de la Santé et des Services sociaux de la région de Montréal métropolitain (maintenant l'Agence de la Santé et des Services sociaux de Montréal) l'autorité de résoudre le problème de l'accessibilité aux services d'urgence et de coordonner le transport ambulancier. Le 22 décembre de la même année, le «Centre de coordination des urgences santé» démarrait ses activités. À cette époque, 22 compagnies ambulancières privées assuraient, avec des permis de service d'ambulances octroyés par le Conseil régional, la disponibilité du personnel et des véhicules ambulanciers. Également à cette époque, le Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (devenu le Service de police de la ville de Montréal) offrait à la population un service d'ambulances. Il se retirera de ce secteur d'activités à l'arrivée d'Urgences-santé, en 1984.
En 1983, la syndicalisation massive du personnel ambulancier allait provoquer des enquêtes, analyses et rapports successifs qui jetaient les bases d'une réforme plus en profondeur. Il s'en dégageait notamment la nécessité pour les services ambulanciers d'une intégration aux activités globales du réseau de la Santé et des Services sociaux mais également, la nécessité d'une «professionnalisation» du travail du personnel ambulancier, d'une reconnaissance d'un statut d'emploi, d'une formation accrue et d'une stabilisation de la main-d'œuvre.
Le projet de loi 34 (Loi modifiant la Loi sur les services de santé et les services sociaux et d'autres dispositions législatives, c.47, 1988[3]) proposait de nouvelles règles en matière de transport ambulancier; ce projet de loi déposé le 12 mai 1988, à la suite d'une consultation des intervenants, fut sanctionné le 19 décembre de la même année, modifiant par le fait même la Loi sur les services de Santé et les Services sociaux.
La Corporation d'urgences-santé de la région de Montréal Métropolitain devient une entité administrative distincte en mars 1989. La Corporation, organisme à but non lucratif, relève du ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec. Elle est gérée par un conseil d'administration qui se compose de membres nommés par le gouvernement, où le directeur général siège d'office à titre de président. Sa mission : « Assurer à la population de Montréal et de Laval des services préhospitaliers d’urgence de qualité, efficaces et appropriés, afin de réduire la mortalité et la morbidité associées aux conditions médicales urgentes. »
Au 31 mars 2020 (rapport annuel), il y a plus de 1 500 employés[4],[5] à leur service :
Les opérations sont divisées de façon géographique:
Le centre administratif est situé à Montréal, au 6700, rue Jarry Est[6]. 45° 35′ 50″ N, 73° 34′ 47″ O
Contrairement à la plupart des services ambulanciers au Canada qui utilise le casque de pompier, ceux du Québec utilisent le Casque F1.
Dans la province, les ambulances sont identifiées par leur couleur distinctive jaune[7].
Le 28 septembre 2020, Nicola D’Ulisse, président et directeur général d’Urgences-santé se retire temporairement à la suite du dépôt de deux plaintes faites en vertu de la Politique de prévention et de gestion de l’incivilité, du harcèlement et de la violence en milieu de travail d’Urgences-santé. Son retrait visant à assurer l’intégrité du processus d’enquête en cours[8],[9].
Le 18 décembre 2020, Urgences-Santé , annonce la décision de M. D’Ulisse de quitter ses fonctions en tant que président et directeur général de la Corporation et de prendre sa retraite. Monsieur Yvan Gendron assumera dorénavant le rôle de président et directeur général[10],[11].
Aucune information n'est disponible quant aux conclusions de l'enquête menée par Urgences-santé sur les allégations portées à l'encontre de M.D’Ulisse.