VIRY | |
Création | 2 décembre 1971 : immatriculation |
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Fondateurs | Bernard Viry (d) |
Forme juridique | SASU Société par actions simplifiée à associé unique |
Siège social | Eloyes France |
Direction | Jean Marc Reibell |
Président | Emmanuel de Laage de Meux (d) |
Actionnaires | Fayat |
Activité | Fabrication de structures métalliques et de parties de structures (d)[1],[2] |
Effectif | 98 au 30 septembre 2018 |
SIREN | 307150516 |
Site web | viry.fayat.com |
Chiffre d'affaires | 29 299 800 € au 30 septembre 2018 |
Résultat net | -556 200 € au 30 septembre 2018 (perte) |
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Viry est une entreprise française de construction métallique basée à Éloyes dans le département des Vosges.
En janvier 1971, Bernard Viry fonde la Chaudronnerie Viry et fils à Golbey, dans les Vosges, qui n'est alors qu'un modeste atelier de chaudronnerie dont l'activité principale est la fabrication de cuves à fuel[3]. Dans les années 1970 l'entreprise s'oriente progressivement vers la construction industrielle qui est en plein essor, notamment dans l'agroalimentaire. L'entreprise propose en particulier une gamme de silos modulaires dont le procédé est breveté[Note 1] et déposé en 1985 sous la marque VIRYSTIL. A la même époque, en 1984, la marque VIRY est déposée .
La réalisation en 1985 de la couverture du hall d’accueil de la Cité des sciences et de l'industrie de La Villette avec l'architecte Adrien Fainsilber marque une étape importante de l'entreprise qui recentre petit à petit son activité sur les projets architecturaux[4]. Pour faire face au surcroït d'activité, l'entreprise déménage à Éloyes en septembre 1989 dans un bâtiment industriel plus spacieux. A la même époque, un procédé de structure spatiale est déposé sous la marque VIRYSPACE et breveté[Note 2].
En 1990, Bernard Viry cède l'entreprise au groupe Bouygues dans une période difficile, tout en restant à la tête de la direction. En 1996, alors que Bouygues se lance dans la téléphonie, il a l'occasion de racheter le capital de l'entreprise[4]. Viry a alors assimilé la méthode de gestion rigoureuse de Bouygues[5].
Un an après être sorti du groupe Bouygues, en 1997, Viry rachète l'entreprise de construction métallique Parisot, elle aussi basée dans les Vosges à Aydoilles, qui appartenait jusqu'alors à Campenon Bernard Construction, filiale de la Société générale d'entreprises[6],[7]. Cette acquisition permet notamment à Viry d'étendre son activité au marché des ouvrages d'art.
En proie à des difficultés ponctuelles de trésorerie, l'entreprise est placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce d’Épinal en avril 1998[8] mais réussit à améliorer sa situation financière.
En 2007, le groupe Fayat s'intéresse à l'entreprise et l’acquiert pour, selon les mots du directeur du groupe Fayat de l'époque, « apporter au groupe des compétences complémentaires essentielles pour réaliser des projets à l’architecture de plus en plus complexe »[9].