Sortie |
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Enregistré |
Fin mai/début juin 1970 aux studios EMI (Londres) |
Durée | 5:39 |
Genre | Pop rock |
Auteur-compositeur | George Harrison |
Producteur | George Harrison, Phil Spector |
Label | Apple |
Pistes de All Things Must Pass
Wah-Wah est une chanson écrite par George Harrison, parue le sur son triple album All Things Must Pass. Dans cette chanson, Harrison met en lumière les tensions avec les Beatles apparus pendant le projet Get Back, en particulier entre lui et Paul McCartney.
En 2002, lors du concert-hommage à George Harrison (donné un an après sa mort) par un grand nombre de ses amis musiciens, Eric Clapton et Jeff Lynne en feront une reprise.
Janvier 1969, les Beatles sont réunis au studio de cinéma de Twickenham sur l'initiative de Paul McCartney. Ce dernier, devenu le motivateur du groupe, convainc ses trois autres confrères de jouer Live, c'est-à-dire sans retouche studio. Le tout, filmé par Michael Lindsay-Hogg.
Cependant, le groupe a beaucoup de mal à se mettre d'accord sur les tenants et les aboutissants du projet : une émission télévisée ? Un film documentaire? Ou des répétitions pour un concert ? Et si concert il doit y avoir, où se tiendra-t-il ? De plus, les tensions apparues durant les sessions de l'album blanc refont surface et empirent. Si John Lennon achève de se désintéresser du groupe pour Yoko Ono et ses projets solo, c'est le dirigisme de Paul qui finit par exaspérer George Harrison; qui accepte de moins en moins le fait d’être relégué au second plan par le duo Lennon/McCartney. De plus, Harrison apporte dans ses cartons For You Blue, All Things Must Pass, Hear Me Lord et Let It Down. Des 4, seule For You Blue semble être appréciée par Lennon et McCartney.
Malgré le fait d’être sous-estimé, c'est l'incident du qui finit par l'excéder. Ce jour-là McCartney fait une remarque à Harrison concernant sa façon de jouer. Celui-ci répond : « Je jouerai ce que tu veux. Et si tu ne veux pas que je joue, je ne jouerai pas du tout ! Tout ce qui te fera plaisir, je le ferai »[1], scène que l'on retrouvera dans le film Let It Be. Sur ce, Harrison prend sa guitare et quitte les studios. Arrivé chez lui, il posera sur papier ses ressentiments concernant l'atmosphère délétère de Twickenham [2].
Selon le livret accompagnant l'album :