Titre québécois | Jeux de guerre |
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Réalisation | John Badham |
Scénario |
Lawrence Lasker Walter F. Parkes |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
United Artists Sherwood Productions |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Thriller, science-fiction, action, drame |
Durée | 114 minutes |
Sortie | 1983 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Wargames[note 1] ou Jeux de guerre au Québec est un film américain de John Badham, sorti en 1983.
Avec pour acteurs principaux Matthew Broderick, Dabney Coleman, John Wood et Ally Sheedy, le film suit les aventures de David Lightman (Matthew Broderick), un jeune pirate informatique qui accède involontairement à WOPR, un supercalculateur militaire des forces armées américaines, programmé pour prédire les résultats possibles d'une guerre nucléaire. Lightman obtient de WOPR de lancer une simulation de guerre nucléaire, croyant initialement qu'il ne s'agit que d'un jeu informatique. La simulation cause une panique au niveau national et est près de déclencher la Troisième Guerre mondiale.
Le film a été un succès au box-office ; pour un coût de production de 12 millions de dollars, il rapporta une recette brute de 79 567 667 dollars au bout de cinq mois d'exploitation aux États-Unis et au Canada. Le film a été nommé pour trois Oscars. Il sera adapté en livre la même année par David Bischoff.
Le film a pour suite Wargames: The Dead Code.
Au début des années 1980, alors que la guerre froide entre les deux « blocs »[note 2] bat son plein, David Lightman, un jeune lycéen américain, mène également des activités de pirate informatique pendant son temps libre, notamment pour corriger ses mauvaise notes sur l’ordinateur de son lycée ou bien pour s’introduire dans des systèmes informatiques d’entreprises.
Un jour, Lightman accède à distance (et sans le savoir) au serveur informatique du NORAD (qui fait partie du réseau de Défense américain) alors qu'il croyait avoir piraté le serveur de Protovision, une compagnie de jeux vidéo. Pour ce faire, Lightman a usurpé l'identité de Stephen Falken, un chercheur américain en informatique qui travaillait pour le NORAD et dont il a deviné le login et le mot de passe pour entrer dans le système.
Entrant en communication avec le supercalculateur du NORAD appelé WOPR (« War Operation Plan Response »)[note 3], un ordinateur programmé pour prédire les résultats possibles d'une guerre nucléaire, Lightman, croyant jouer à un jeu vidéo, fait lancer par le supercalculateur une simulation de guerre nucléaire avec le programme intitulé « Guerre thermonucléaire totale »[note 4].
La partie, gérée par l'ordinateur, manque cependant de déclencher une guerre nucléaire réelle au niveau mondial quand les militaires américains deviennent convaincus d'une attaque surprise de missiles balistiques de la part des Russes, WOPR ne faisant pas la distinction entre un jeu vidéo et la situation en cours dans le monde réel. Le niveau de sécurité de l'armée américaine passe alors à DEFCON 1, prélude à la Troisième Guerre mondiale.
Repéré par le gouvernement américain puis arrêté, Lightman réussit à s'échapper. Avec l'aide de son amie Jennifer, il cherche ensuite à retrouver le créateur de WOPR, Stephen Falken, afin que celui-ci l'aide à arrêter la machine folle, le supercalculateur poursuivant en effet son compte à rebours infernal avant de lancer ses missiles balistiques sur ses cibles du bloc de l'Est.
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Pour le personnage du professeur Stephen Falken, les scénaristes se sont inspirés du professeur Stephen Hawking. Le chanteur John Lennon fut initialement envisagé pour interpréter ce rôle.
Le matériel informatique utilisé par Lightman dans sa chambre est réel, et correspond à celui utilisé à cette période : un micro-ordinateur IMSAI 8080 de la société Fischer-Freitas, un double lecteur de disque souple FDC2-2 et un moniteur vidéo Zenith Data Systems de 12 pouces. Son modem est un coupleur acoustique (en).
Dans le film, l'ordinateur central du NORAD (un supercalculateur) s'appelle « WOPR » ; d'après la rumeur, ce nom est inspiré du Whopper, un hamburger phare de la chaîne de restauration rapide américaine Burger King. Dans les années 1970, le véritable ordinateur central du NORAD s'appelait « BURGR » (burger).
D'après d'autres rumeurs, le personnage principal David Lightman aurait été inspiré par l'histoire du hacker américain Kevin Mitnick ; cependant, les scénaristes ont dit n'avoir jamais entendu parler de lui quand ils ont créé le film[2],[note 5].
Martin Brest fut le premier réalisateur du film, mais il dut être remplacé par John Badham, à la suite d'une dispute avec les producteurs sur le plateau de tournage. Certaines de ses scènes figurent toutefois dans le film.
L'équipe de production du film ne fut pas autorisée à pénétrer dans le vrai centre de commandement de Cheyenne Mountain et il fallut donc faire preuve d'imagination. Dans le commentaire audio sur le DVD, le réalisateur John Badham remarque que le vrai centre n'est pas aussi élaboré que dans le film.
Pour rendre la voix de WOPR aussi synthétique que possible, John Wood lut ses dialogues en tenant le script à l'envers.[réf. souhaitée]
WarGames a reçu un accueil critique majoritairement favorable. Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient un score de 93 % d'avis positifs, sur la base de 44 critiques collectées et une note moyenne de 7,63/10 ; le consensus du site indique : « En partie un techno-thriller délicieusement tendu, [et] en partie [un film] dramatique pour adolescents sans condescendance, WarGames est l'un des films sur la guerre froide les plus inventifs — et véritablement plein de suspense — des années [19]80 »[3]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne pondérée de 77 sur 100, sur la base de 15 critiques collectées ; le consensus du site indique : « Avis généralement favorables »[4].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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États-Unis (1er week-end) | 6 227 804 $[5] | du 3 au | - |
États-Unis (total) | 79 567 667 $[5] | 18 | |
France | 1 689 565 entrées[6] | - | -
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Total mondial | 79 567 667 $ | - | - |
Entre 1983 et 2008, WarGames est sélectionné dix-neuf fois dans diverses catégories et remporte quatre récompenses.
Stephen Falken
a longtemps été présent dans le système d'exploitation NetBSD, en hommage à WarGames[12], jusqu'en [13].Une suite du film, Wargames: The Dead Code (ou WarGames 2), sort directement en DVD le [18].